Billet individuel de Van Renterghem Aytan (Groupe 13)

Billet individuel de Van Renterghem Aytan (Groupe 13)

Pour rappel, la question de recherche à laquelle nous tentons de répondre est la suivante : « Chez les jeunes de dernière année d’études secondaires, quels sont les facteurs expliquant le fait qu’ils aient une identité politique qui diffère de celle de leurs deux parents ? ». Cette problématique nous semble intéressante puisqu’elle touche des individus qui ne sont pas encore intégrés totalement dans la vie politique, se situant dans une période proche du moment où ils vont devoir se positionner politiquement en tant qu’électeurs. Il est donc selon nous intéressant d’investiguer ce qui peut expliquer pourquoi leur identité politique diverge de celle leurs parents, puisque la tendance générale étant que les enfants, du fait de leur éducation, ont la même identité politique que leurs parents.
Dans le but de répondre à cette question, la méthode que nous avons décidé d’employer, en concertation avec l’ensemble des membres du groupe de travail, est celle du focus groupe. Deux tâches principales devaient donc être assumées quant au choix de cette méthode : d’une part la récolte d’informations de qualité lors de l’entretien, et d’autre part le fait de comprendre le raisonnement et les sentiments des différents acteurs lors de celui-ci.
Pour ne pas faillir à cela, il convenait dès lors de faire en sorte que l’entretien se déroule de la meilleure des manières. Premièrement, il fallait bien identifier le contexte et les conditions de la rencontre. Autrement dit, il convenait d’installer tout d’abord un climat de confiance durant l’enquête, et plus particulièrement chez les enquêtés. Ceci n’a pas été chose facile, lorsque l’on sait d’avance que des élèves du secondaire, donc des personnes plus jeunes que nous, devrons nous apporter des éléments de réponses de qualité dans le but de répondre à notre question de recherche. Nous avons donc décidé d’amener des sucreries et des boissons afin qu’aucune barrière ne puisse s’ériger entre eux et nous. Cette décision a porté ses fruits puisque les enquêtés ont manifesté d’emblée un sentiment de confiance à notre égard. Ensuite, il convenait de trouver un endroit adéquat pour le bon déroulement de l’entretien. La question que nous nous posions au sein des membres du groupe de travail était la suivante : Est-ce que des jeunes étudiants du secondaire, qui feront face à des enquêteurs qui ne connaissent absolument pas, aimeraient être interrogés dans leurs locaux scolaires ? Cela n’installerait-il pas un obstacle entre eux et nous ? Cela ne leur ferait-il pas penser à une relation professeur – élèves qu’ils connaissent déjà et de ce fait cela ne biaiserait-il pas par la même occasion leurs réponses ? Pour remédier à cela, nous avions décidé d’interroger nos enquêtés à l’extérieur, dans la cour de récréation, là où il nous était possible de garder une relation amicale, ludique, mais aussi professionnelle et sérieuse entre nous. Par chance, il faisait 27 degrés en plein mois d’avril.
Deuxièmement, il convenait de garder sous contrôle l’échange de parole avec les enquêtés. Un bon débit de parole devait donc être de mise de leur part afin de récolter un maximum de données. C’est pourquoi de bonnes techniques de relance devaient être utilisées à bon escient. De ce fait, dans le but qu’il n’y ait pas de creux dans notre enquête, et lorsque le besoin s’en faisait ressentir notamment dû au fait que les enquêtés ne répondaient plus beaucoup, nous avions décidé de faire passer certaines photos en lien avec les problèmes sociétaux actuels afin qu’ils puissent nous exprimer leur position par rapport à ceux-ci. Cela nous a permis par conséquent de garder un flux de parole assez continue, et par la même occasion d’avoir la garantie de disposer d’assez de contenu.

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