Billet individuel de Gabrielle Goyer-Mével: « De la difficulté d’organiser des entretiens »
Afin de recontextualiser mon propos, il est important d’avoir à l’esprit que nous travaillons sur la plurité des identités chez les fonctionnaires travaillant au sein du Service pour l’Action Extérieur de l’Union Européenne. Nous avons choisi de nous focaliser sur les employés français et italiens, dans un soucis de faisabilité. Après avoir défini notre sujet, nous avons choisi d’utiliser la méthode des entretiens. Elle nous semblait, à bien des égards, la plus adaptée pour traiter cette question. En effet, il paraissait intéressant de pouvoir avoir un contact physique avec ces personnes.Nous avons ,donc, cherché à les contacter avec les moyens à notre disposition. Premièrement, à l’aide de mon adresse email personnelle, nous sommes passés par la plateforme communication de la Commission Européenne. Grâce à celle-ci, nous pouvions expliquer notre projet et solliciter des rencontres avec le personnel du Service pour l’Action Extérieur. Le premier problème auquel nous nous sommes confrontés est l’organisation de ce service de communication. Il est ,de fait, centralisé pour tous les bureaux de la Commission Européenne. Nous ne pouvions ,donc, pas avoir un contact direct avec la division que nous souhaitions contacter. Ils nous ont demandé des précisions, mais quelques jours plus tard, nous avons reçu une réponse négative de leur part. Nous avons ,donc, décidé de passer par la manière informel. Second problème : Nous avons tenté de passer par mon compte Linkedin. Seulement, celui-ci est presque vide, n’utilisant que de façon très sommaire ce site internet. La plupart des profils étant privés,il m’était impossible d’envoyer des messages à ces personnes. Il est nécessaire ,pour ce faire, d’avoir des contacts et/ou des intérêts en commun. Tennessee ,lui, avait une utilisation plus régulière. Ainsi, nous avons pu contacter des employés via Linkedin. La prochaine étape fût d’organiser les entretiens. Nous avons reçu quelques réponses positives. Mais un autre problème est apparu. Il nous fallait pouvoir nous rendre à ceux-ci. Pour ma part, j’ai un travail étudiant à côté. Il m’était difficile de pouvoir me libérer. Les entretiens ,en effet, sont très chronophages. Nous avons besoin d’au moins une heure pour qu’ils soient intéressants. En tant qu’étudiant, il est vrai que cela peut s’avérer compliqué, puisque nous avons également d’autres activités scolaires. De fait, je n’ai pas pu me rendre à certains entretiens et ceci est également vrai pour mes partenaires. Nous avons ,donc, choisi de mettre en place un système de roulement en fonction des disponibilités de chacun. J’avais émis l’hypothèse de pouvoir organiser entre huit et douze entretiens. Cependant, il s’est avéré ,pour cette même idée de contrainte de temps personnel, que nous ne pouvions pas atteindre cette objectif. J’ai ,néanmoins, beaucoup apprécié cette exercise, notamment pour l’aspect humain qu’il dégage.Cela m’a permis de développer une forme d’aisance dans le questionnement scientifique. Il est ,également, intéressant de noter que toutes les personnes que nous avons intérrogées étaient plutôt ravies de répondre à nos questions. Pourtant, lorsque nous avons commencé ce projet, j’ai craint que nous nous retrouvions face à des refus/rejet des questions que l’on allait posées.
Bonne soirée,
Gabrielle Goyer-Mével