(Groupe 13)- Billet collectif 2 – Les femmes et la diplomatie.
- Célie DENEZ
- Maryam SAVAGE
- Enrico GIAGNOLI
- Paola NADAL
Notre projet de recherche vise à étudier comment les femmes entrent dans la diplomatie et comment elles parviennent à y rester et à concilier vie professionnelle et vie familiale. Nos trois hypothèses sont :
1) La plupart des femmes diplomates ont une expérience d’étude à l’étranger ;
2) L majorité des diplomates vient des Ministères des Affaires Étrangères de leur pays d’origine;
3) Certaines femmes diplomates pensent qu’avoir des enfants est impossible à cause de la difficulté de gérer vie familiale et professionnelle.
Après avoir effectué des recherches sur les sites web des ambassades à Bruxelles, nous avons envoyé un courriel demandant un entretien à toutes les personnes qui remplissaient les conditions pour faire partie de notre échantillon (c’est-à-dire femmes représentant leur pays d’origine à l’étranger et travaillant pour des ambassades à Bruxelles). Au total, nous avons demandé un entretien à 38 diplomates de 30 pays de 5 continents: 9 américaines, 8 européennes, 7 africaines, 5 asiatiques et 1 d’Océanie. La sélection des pays à contacter était exclusivement basée sur la présence ou non de femmes diplomates.
Une seule ambassadrice contactée a refusé l’interview ; pour 4 nous avons été informés que les personnes demandées ne travaillaient plus pour l’ambassade, signe du fait que certains sites web d’ambassades n’avaient pas été mis à jour. 68,4% des courriels envoyés n’ont pas trouvé suite. Ainsi après quelques semaines, le courriel a été envoyé une deuxième fois pour douze personnes, recevant trois nouvelles réponses, dont une seule positive. Au total 9 sur 38 (23,7%) ont accepté de participer à la recherche.
À ce stade nous nous sommes mis d’accord sur les détails des entretiens, dont la plupart ont eu lieu dans des ambassades. Tous les entretiens ont été menés en anglais, sauf un en français, un en wolof et un en twi. La méthode de recherche étant l’entretien semi-directif, un questionnaire a été préparé & suivi tout en s’adaptant aux réponses de la personne interrogée. Notre intention était de laisser la personne interrogée parler autant que possible. La durée des entretiens était assez variable, d’environ quinze minutes à une heure. En effet, dans certains cas, les personnes interrogées ont préféré s’en tenir à nos questions et fournir des réponses courtes, tandis que d’autres ont souhaité s’ouvrir davantage en racontant des épisodes de leur vie ou en s’étendant sur leur opinion. Nous avons constaté une certaine réticence à raconter des détails de la vie privée de la part de certaines de personnes interrogées, ce qui est compréhensible et attendu étant donné le sujet plutôt intime de notre recherche.
L’un des plus gros problèmes de notre recherche est que l’effet boule de neige ne s’est pas produit: aucune des diplomates interrogées n’a suggéré de noms et de contacts d’autres sujets et, au contraire, il nous a semblé que ces femmes ne se connaissent probablement pas entre elles, il semble y avoir peu de contacts entre les différentes ambassades. Le résultat est le nombre limité d’entretiens que nous avons pu réaliser.
Un autre problème rencontré est que parfois le concept d' »international » n’est ni clair ni immédiat pour l’interlocuteur et il n’a pas la même valeur pour tout le monde: une personne interrogée originaire d’un pays d’Asie centrale ne pouvait pas s’identifier à ce concept car, pendant une grande partie de sa période de formation, elle a vécu en URSS et acquérir une expérience internationale était pratiquement impossible.
Tout au long de notre enquête, on a vu que la plupart des diplomates ont fait des études à l’étranger : en effet, 90% de nos interviewées a répondu d’avoir suivi un échange étudiant avec une université d’un autre pays. On a considéré comme « échange » toute expérience d’étude dans une université différente par rapport à laquelle les interviewées étaient inscrites, donc on ne s’est pas limité au contexte Erasmus. Ça nous a permis de confirmer notre première hypothèse.
Par rapport à la seconde hypothèse, on a pu constater que beaucoup de diplomates ont commencé leurs carrières à l’intérieur du Ministère des Affaires Etrangères, donc en la confirmant. En plus, 20% de nos répondantes ont des parents associés aux Ministères des Affaires Etrangères de leurs pays et un autre 10% affirme qu’elles ont été influencées par la carrière diplomatique de leurs parents.
En ce qui concerne la question : « comment les femmes diplomates jonglent-elles entre vie familiale et vie professionnelle ? », sur 9 personnes interrogées, 40% n’avaient pas d’enfants. L’une des interviewées a déclaré que, malgré la pression et les attentes de la société à avoir des enfants, elle doutait que cela soit compatible avec un tel choix de carrière. Le 60% restant, les femmes avec des enfants, ne partageait pas les mêmes difficultés. L’une d’entre elles a dit que gérer une vie familiale avec des enfants est très difficile mais faisable, toutefois on doit être prêtes à faire beaucoup de sacrifices, surtout concernant les déplacements. Cette diversité des réponses ne nous a pas permis de vérifier, ni de démentir, notre dernière hypothèse.
Toutefois, ce qu’on a pu constater pendant nos interviews avec une certaine récurrence, est le fait que la loi belge ne permet pas aux conjoints des diplomates de travailler en Belgique, tandis qu’il est possible dans d’autres pays; cela rend plus difficile le fait de s’établir à Bruxelles, en particulier s’il s’agit d’une famille avec des enfants en bas âge. En outre, les diplomates qui viennent travailler en Belgique ne sont pas autorisées à emmener leurs aide-ménagèr.es des leur pays, mais elles doivent en engager un.e en Belgique. Leur pays d’origine ne fournit pas l’aide financière pour un.e aide-ménagèr.e, « contrairement aux Américains », nous a dit l’une des personnes interrogées.
Une étude a été réalisée sur les femmes au sein du ministère tchèque des Affaires étrangères, et les résultats montrent que les femmes sont largement représentées mais que très peu (14%) atteignent les plus hauts postes diplomatiques (Fellegi et.al, 2022). Comme dans l’étude tchèque, 30% d’entre elles ont confirmé avoir été directement touchées ou connue des collègues qui ont été empêchées de se développer au sein du ministère des Affaires étrangères. L’obstacle majeur est lié au conflit entre le travail et la famille, une situation dans laquelle combiner les deux sont mentalement et physiquement épuisant.
Notre projet de recherche vise à étudier comment les femmes entrent dans la diplomatie et comment elles parviennent à y rester et à concilier vie professionnelle et vie familiale. Nos trois hypothèses sont :
1) La plupart des femmes diplomates ont une expérience d’étude à l’étranger ;
2) L majorité des diplomates vient des Ministères des Affaires Étrangères de leur pays d’origine;
3) Certaines femmes diplomates pensent qu’avoir des enfants est impossible à cause de la difficulté de gérer vie familiale et professionnelle.
Après avoir effectué des recherches sur les sites web des ambassades à Bruxelles, nous avons envoyé un courriel demandant un entretien à toutes les personnes qui remplissaient les conditions pour faire partie de notre échantillon (c’est-à-dire femmes représentant leur pays d’origine à l’étranger et travaillant pour des ambassades à Bruxelles). Au total, nous avons demandé un entretien à 38 diplomates de 30 pays de 5 continents: 9 américaines, 8 européennes, 7 africaines, 5 asiatiques et 1 d’Océanie. La sélection des pays à contacter était exclusivement basée sur la présence ou non de femmes diplomates.
Une seule ambassadrice contactée a refusé l’interview ; pour 4 nous avons été informés que les personnes demandées ne travaillaient plus pour l’ambassade, signe du fait que certains sites web d’ambassades n’avaient pas été mis à jour. 68,4% des courriels envoyés n’ont pas trouvé suite. Ainsi après quelques semaines, le courriel a été envoyé une deuxième fois pour douze personnes, recevant trois nouvelles réponses, dont une seule positive. Au total 9 sur 38 (23,7%) ont accepté de participer à la recherche.
À ce stade nous nous sommes mis d’accord sur les détails des entretiens, dont la plupart ont eu lieu dans des ambassades. Tous les entretiens ont été menés en anglais, sauf un en français, un en wolof et un en twi. La méthode de recherche étant l’entretien semi-directif, un questionnaire a été préparé & suivi tout en s’adaptant aux réponses de la personne interrogée. Notre intention était de laisser la personne interrogée parler autant que possible. La durée des entretiens était assez variable, d’environ quinze minutes à une heure. En effet, dans certains cas, les personnes interrogées ont préféré s’en tenir à nos questions et fournir des réponses courtes, tandis que d’autres ont souhaité s’ouvrir davantage en racontant des épisodes de leur vie ou en s’étendant sur leur opinion. Nous avons constaté une certaine réticence à raconter des détails de la vie privée de la part de certaines de personnes interrogées, ce qui est compréhensible et attendu étant donné le sujet plutôt intime de notre recherche.
L’un des plus gros problèmes de notre recherche est que l’effet boule de neige ne s’est pas produit: aucune des diplomates interrogées n’a suggéré de noms et de contacts d’autres sujets et, au contraire, il nous a semblé que ces femmes ne se connaissent probablement pas entre elles, il semble y avoir peu de contacts entre les différentes ambassades. Le résultat est le nombre limité d’entretiens que nous avons pu réaliser.
Un autre problème rencontré est que parfois le concept d' »international » n’est ni clair ni immédiat pour l’interlocuteur et il n’a pas la même valeur pour tout le monde: une personne interrogée originaire d’un pays d’Asie centrale ne pouvait pas s’identifier à ce concept car, pendant une grande partie de sa période de formation, elle a vécu en URSS et acquérir une expérience internationale était pratiquement impossible.
Tout au long de notre enquête, on a vu que la plupart des diplomates ont fait des études à l’étranger : en effet, 90% de nos interviewées a répondu d’avoir suivi un échange étudiant avec une université d’un autre pays. On a considéré comme « échange » toute expérience d’étude dans une université différente par rapport à laquelle les interviewées étaient inscrites, donc on ne s’est pas limité au contexte Erasmus. Ça nous a permis de confirmer notre première hypothèse.
Par rapport à la seconde hypothèse, on a pu constater que beaucoup de diplomates ont commencé leurs carrières à l’intérieur du Ministère des Affaires Etrangères, donc en la confirmant. En plus, 20% de nos répondantes ont des parents associés aux Ministères des Affaires Etrangères de leurs pays et un autre 10% affirme qu’elles ont été influencées par la carrière diplomatique de leurs parents.
En ce qui concerne la question : « comment les femmes diplomates jonglent-elles entre vie familiale et vie professionnelle ? », sur 9 personnes interrogées, 40% n’avaient pas d’enfants. L’une des interviewées a déclaré que, malgré la pression et les attentes de la société à avoir des enfants, elle doutait que cela soit compatible avec un tel choix de carrière. Le 60% restant, les femmes avec des enfants, ne partageait pas les mêmes difficultés. L’une d’entre elles a dit que gérer une vie familiale avec des enfants est très difficile mais faisable, toutefois on doit être prêtes à faire beaucoup de sacrifices, surtout concernant les déplacements. Cette diversité des réponses ne nous a pas permis de vérifier, ni de démentir, notre dernière hypothèse.
Toutefois, ce qu’on a pu constater pendant nos interviews avec une certaine récurrence, est le fait que la loi belge ne permet pas aux conjoints des diplomates de travailler en Belgique, tandis qu’il est possible dans d’autres pays; cela rend plus difficile le fait de s’établir à Bruxelles, en particulier s’il s’agit d’une famille avec des enfants en bas âge. En outre, les diplomates qui viennent travailler en Belgique ne sont pas autorisées à emmener leurs aide-ménagèr.es des leur pays, mais elles doivent en engager un.e en Belgique. Leur pays d’origine ne fournit pas l’aide financière pour un.e aide-ménagèr.e, « contrairement aux Américains », nous a dit l’une des personnes interrogées.
Une étude a été réalisée sur les femmes au sein du ministère tchèque des Affaires étrangères, et les résultats montrent que les femmes sont largement représentées mais que très peu (14%) atteignent les plus hauts postes diplomatiques (Fellegi et.al, 2022). Comme dans l’étude tchèque, 30% d’entre elles ont confirmé avoir été directement touchées ou connue des collègues qui ont été empêchées de se développer au sein du ministère des Affaires étrangères. L’obstacle majeur est lié au conflit entre le travail et la famille, une situation dans laquelle combiner les deux sont mentalement et physiquement épuisant.
Notre projet de recherche vise à étudier comment les femmes entrent dans la diplomatie et comment elles parviennent à y rester et à concilier vie professionnelle et vie familiale. Nos trois hypothèses sont :
1) La plupart des femmes diplomates ont une expérience d’étude à l’étranger ;
2) L majorité des diplomates vient des Ministères des Affaires Étrangères de leur pays d’origine;
3) Certaines femmes diplomates pensent qu’avoir des enfants est impossible à cause de la difficulté de gérer vie familiale et professionnelle.
Après avoir effectué des recherches sur les sites web des ambassades à Bruxelles, nous avons envoyé un courriel demandant un entretien à toutes les personnes qui remplissaient les conditions pour faire partie de notre échantillon (c’est-à-dire femmes représentant leur pays d’origine à l’étranger et travaillant pour des ambassades à Bruxelles). Au total, nous avons demandé un entretien à 38 diplomates de 30 pays de 5 continents: 9 américaines, 8 européennes, 7 africaines, 5 asiatiques et 1 d’Océanie. La sélection des pays à contacter était exclusivement basée sur la présence ou non de femmes diplomates.
Une seule ambassadrice contactée a refusé l’interview ; pour 4 nous avons été informés que les personnes demandées ne travaillaient plus pour l’ambassade, signe du fait que certains sites web d’ambassades n’avaient pas été mis à jour. 68,4% des courriels envoyés n’ont pas trouvé suite. Ainsi après quelques semaines, le courriel a été envoyé une deuxième fois pour douze personnes, recevant trois nouvelles réponses, dont une seule positive. Au total 9 sur 38 (23,7%) ont accepté de participer à la recherche.
À ce stade nous nous sommes mis d’accord sur les détails des entretiens, dont la plupart ont eu lieu dans des ambassades. Tous les entretiens ont été menés en anglais, sauf un en français, un en wolof et un en twi. La méthode de recherche étant l’entretien semi-directif, un questionnaire a été préparé & suivi tout en s’adaptant aux réponses de la personne interrogée. Notre intention était de laisser la personne interrogée parler autant que possible. La durée des entretiens était assez variable, d’environ quinze minutes à une heure. En effet, dans certains cas, les personnes interrogées ont préféré s’en tenir à nos questions et fournir des réponses courtes, tandis que d’autres ont souhaité s’ouvrir davantage en racontant des épisodes de leur vie ou en s’étendant sur leur opinion. Nous avons constaté une certaine réticence à raconter des détails de la vie privée de la part de certaines de personnes interrogées, ce qui est compréhensible et attendu étant donné le sujet plutôt intime de notre recherche.
L’un des plus gros problèmes de notre recherche est que l’effet boule de neige ne s’est pas produit: aucune des diplomates interrogées n’a suggéré de noms et de contacts d’autres sujets et, au contraire, il nous a semblé que ces femmes ne se connaissent probablement pas entre elles, il semble y avoir peu de contacts entre les différentes ambassades. Le résultat est le nombre limité d’entretiens que nous avons pu réaliser.
Un autre problème rencontré est que parfois le concept d' »international » n’est ni clair ni immédiat pour l’interlocuteur et il n’a pas la même valeur pour tout le monde: une personne interrogée originaire d’un pays d’Asie centrale ne pouvait pas s’identifier à ce concept car, pendant une grande partie de sa période de formation, elle a vécu en URSS et acquérir une expérience internationale était pratiquement impossible.
Tout au long de notre enquête, on a vu que la plupart des diplomates ont fait des études à l’étranger : en effet, 90% de nos interviewées a répondu d’avoir suivi un échange étudiant avec une université d’un autre pays. On a considéré comme « échange » toute expérience d’étude dans une université différente par rapport à laquelle les interviewées étaient inscrites, donc on ne s’est pas limité au contexte Erasmus. Ça nous a permis de confirmer notre première hypothèse.
Par rapport à la seconde hypothèse, on a pu constater que beaucoup de diplomates ont commencé leurs carrières à l’intérieur du Ministère des Affaires Etrangères, donc en la confirmant. En plus, 20% de nos répondantes ont des parents associés aux Ministères des Affaires Etrangères de leurs pays et un autre 10% affirme qu’elles ont été influencées par la carrière diplomatique de leurs parents.
En ce qui concerne la question : « comment les femmes diplomates jonglent-elles entre vie familiale et vie professionnelle ? », sur 9 personnes interrogées, 40% n’avaient pas d’enfants. L’une des interviewées a déclaré que, malgré la pression et les attentes de la société à avoir des enfants, elle doutait que cela soit compatible avec un tel choix de carrière. Le 60% restant, les femmes avec des enfants, ne partageait pas les mêmes difficultés. L’une d’entre elles a dit que gérer une vie familiale avec des enfants est très difficile mais faisable, toutefois on doit être prêtes à faire beaucoup de sacrifices, surtout concernant les déplacements. Cette diversité des réponses ne nous a pas permis de vérifier, ni de démentir, notre dernière hypothèse.
Toutefois, ce qu’on a pu constater pendant nos interviews avec une certaine récurrence, est le fait que la loi belge ne permet pas aux conjoints des diplomates de travailler en Belgique, tandis qu’il est possible dans d’autres pays; cela rend plus difficile le fait de s’établir à Bruxelles, en particulier s’il s’agit d’une famille avec des enfants en bas âge. En outre, les diplomates qui viennent travailler en Belgique ne sont pas autorisées à emmener leurs aide-ménagèr.es des leur pays, mais elles doivent en engager un.e en Belgique. Leur pays d’origine ne fournit pas l’aide financière pour un.e aide-ménagèr.e, « contrairement aux Américains », nous a dit l’une des personnes interrogées.
Une étude a été réalisée sur les femmes au sein du ministère tchèque des Affaires étrangères, et les résultats montrent que les femmes sont largement représentées mais que très peu (14%) atteignent les plus hauts postes diplomatiques (Fellegi et.al, 2022). Comme dans l’étude tchèque, 30% d’entre elles ont confirmé avoir été directement touchées ou connue des collègues qui ont été empêchées de se développer au sein du ministère des Affaires étrangères. L’obstacle majeur est lié au conflit entre le travail et la famille, une situation dans laquelle combiner les deux sont mentalement et physiquement épuisant.
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https://diplomatie.belgium.be/sites/default/files/downloads/protocol_guide_2021_04.pd
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