[Groupe 10] – BILLET COLLECTIF N°2 – La transmission des mémoires pieds-noirs français sur leurs descendances

[Groupe 10] – BILLET COLLECTIF N°2 – La transmission des mémoires pieds-noirs français sur leurs descendances

Billet de Blog n°2
Groupe 10

Notre travail vise la transmission des mémoires pieds noirs français sur leurs descendances. Pour cela, nous nous basons sur des entretiens et des lectures scientifiques pour la collecte de données, mis en comparaison par la suite afin de confronter les différents points/résultats obtenus.
A travers la littérature, de nombreux concepts ressortent souvent. On peut lister ceux-ci : « la construction identitaire et la réinvention des origines, la question de transmission, l’orientation politique, l’appartenance post-migratoire… ».
Les résultats de notre enquête sont contrastés. En effet, en ce qui concerne la méthode d’approche par les réseaux sociaux ne s’est pas avérée être la meilleure aux vues de l’âge avancé du premier public visé (personnes âgées). Cependant, pour les personnes faisant parti du second public visé (moyenne d’âge), les contacts ont été plus ouvert et aisés. Dans le second public interrogé, nous avons pu remarquer que l’identité pieds noir est différente selon chacun. Elle y est plus ou moins marquée selon les individus contrairement à la génération précédente. En ce sens, force est de constater l’affaiblissement de cette identité au fil des générations. (des grands-parents aux parents).
Les arguments avancés précédemment répondent ainsi à notre premier axe, celui-ci concernant les mémoires et la transmissions de ces-dernières entre générations. Progressivement moins ancrée. Pour la génération plus récente, l’héritage, à travers la culture notamment, est toujours transmis mais n’occupe plus une place omniprésente dans la vie quotidienne. Ce dernier point constitue un axe indéniable de convergence parmi les générations. Cependant, le deuxième axe de notre étude concerne les contrastes/divergences existants entre les générations. En effet, l’intégration des familles pieds noirs et l’appréhension de cette identité varient selon le pays d’accueil des individus (Belgique, France, Espagne…). Le retour, l’intégration et l’imprégnation de l’héritage se sont ainsi fait différemment dans les sociétés concernées. Ce dernier facteur rend complexe le terme de « pieds-noirs » car l’expérience de tout un chacun varie. Certains individus pieds noirs affirment même que leur culture ne peut être parfaitement définie au vu de la diversité de profils et de passés.

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