[Billet Collectif n° 1 – Groupe 10] L’impact des différences de culture féministe sur les revendications politiques de ces associations

[Billet Collectif n° 1 – Groupe 10] L’impact des différences de culture féministe sur les revendications politiques de ces associations

Aujourd’hui, le féminisme fait beaucoup parler de lui. On en a beaucoup entendu parler dernièrement avec la campagne #MeToo contre le harcèlement sexuel, dans la foulée duquel plusieurs personnalités ont été dénoncées et plusieurs plaintes déposées. Très vite, les polémiques se sont enchaînées, notamment de la part de personnes se revendiquant comme critiques « du » féminisme, mais également de la part de féministes affirmant ne pas se reconnaître dans certains mouvements féministes qui seraient « anti-hommes ».
Ce débat aura permis de mettre en lumière deux phénomènes : premièrement le féminisme est  facteur de changements politiques.
Deuxièmement, non-seulement « le » féminisme ne fait pas l’unanimité mais en plus, il n’est pas uniforme : en son sein existent plusieurs sensibilités qui peuvent s’opposer sur des questions cruciales..

C’est ce dernier aspect qui a suscité notre curiosité : quels sont les différents féminismes existant ? Comment impactent-ils les revendications élaborées par ces différents mouvements ? De quelle vision du monde relèvent-ils et comment se sont-ils forgés, qu’est-ce qui les rapproche et qu’est-ce qui les sépare ?
Nous avons choisi de nous concentrer sur les différences culturelles entre féministes. La problématique que nous formulons  sera la suivante : « comment les différences de culture féministe impactent l’élaboration de leurs positions et revendications politiques ? « .

La méthode que nous utiliserons sera hypothétique-déductive. Elle consistera à utiliser la méthode documentaire afin de réaliser une première exploration de la littérature scientifique disponible sur la question des différences de culture féministe. Suite à cela, nous formulerons des hypothèses que nous testerons à travers la méthode documentaire utilisée de façon approfondie, ainsi qu’au moyen d’entretiens et surtout d’une exploration des campagnes, revendications et positions tenus sur les réseaux sociaux.

Notre exploration de la littérature se fera à travers d’outils de recherches tels Cible Plus, Jstor ou encore Google Scholar. Notre cible sera les milieux féministes francophones (franco-belges avec, si possible, une focalisation sur la Belgique). En termes des « différences de culture » à étudier, nous identifierons trois différentes distinctions à étudier : les mouvements féministes francophones modernistes, l’afro-féminisme et le féminisme islamique.
Notre enquête de terrain sur les réseaux sociaux et à travers les entretiens se fera sur Twitter à dans la ville de Bruxelles. Nous identifierons des acteurs et associations phares liée à chacune des trois types de cultures féministes cités plus haut. Ceci étant fait, nous suivrons leurs publications sur Twitter et étudierons leurs prises de positions sur de grands débats que nous identifierons par la suite. Pour les entretiens, nous tenterons d’interroger une/des militant(e)s lié(e)s à une ou plusieurs des trois « cultures féministes » relevés plus haut.

Les difficultés pressenties sont liées à la délimitation de notre sujet : se pose donc la nécessité d’identifier correctement les acteurs à étudier afin d’avoir une vue représentative de l’ensemble des cultures féministes ciblés.
Ce qui nous motive est bien sûr l’enjeu de notre enquête : en comprenant mieux les différences entre féministes, nous pouvons oeuvrer à une meilleure inter-compréhension entre militant(es), moins de méfiance et donc plus d’efficacité dans les sujets qui les unissent.

Astrid D., Sylvie H., Mehmet K., Nicolas M., Ines T.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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