Sirine Yousfi

 

Si à ce stade de notre travail de recherche, je considère ne pas avoir rencontré de problèmes insurmontables que nous ne pouvions régler avec mon groupe, il en fut tout autrement au début de notre enquête.

 

En effet, ma première appréhension et ce avant même de commencer à travailler fût la composition du groupe par les professeurs. Si cela peut sembler être un détail pour certain, la constitution d’un groupe est à mon avis aussi importante que la réalisation des différentes tâches que requiert cette enquête, en particulier lorsque celui-ci à un impact direct sur la qualité du travail final. Le fait que l’on soit assigné à un groupe et ce, sans connaître les personnes, leurs façons de travailler ou encore leurs personnalités a dès lors provoquer quelques craintes. Si ces appréhensions ont été nourris par des précédents travaux de groupes – catastrophique je dois le dire-  cette fois –ci l’expérience est tout autre. Si de nombreux sujets ou tâches étaient susceptible de provoquer des désaccords au sein du groupe, nous n’avons en aucun cas (selon moi du moins) été confronté à ces problèmes habituels. Effectivement, si par le passé certains membres des groupes desquels j’ai pu faire partie ont eu tendance à imposer leur vision des choses et ne pas prendre en compte l’avis des autres, ce travail de recherche était à l’opposé de ce que j’ai pu connaître. Ainsi, tout au long de notre travail les idées étaient discutées en équipe et les décisions prisent ensemble, ce qui nous a évité d’éventuel conflit au sein du groupe. De plus, tout le monde a contribué de sa propre manière, le fait que chaque membre ait ses propres expériences et connaissances nous a permis d’être complémentaires, mais également solidaire, ce qui est à mon avis rare dans les études supérieures.

C’est d’autant plus pour cela que j’appréhender l’éventuel venue d’un étudiant supplémentaire en « cour de route » qui aurait pu affecté la dynamique de notre groupe.

 

Le deuxième événement marquant de cette enquête, fût pour moi la réalisation des focus groupes. En effet, j’avais dès le départ choisi ce module pour « être sur le terrain » car je n’en avais jamais eu l’occasion et voulais découvrir d’autre méthode de recherche. Malgré mon ‘expérience’ en interview, je n’avais jamais réalisé de focus-groupe ou d’entretiens de groupes. Il a donc fallu se préparer au préalable en faisant des recherches sur le travail que nécessitait cette méthode.  Pour cela, la liste des ouvrages « Réalité du terrain, retour sur l’entretien » distribué par Fanny Vrydagh lors de la séance sur les entretiens, nous a réellement aidé dans la préparation du focus groupe mais également dans les étapes post récoltes de données.