Opinions et réactions des journalistes face au discrédit des médias traditionnels – Bergman Eitan, El-Faziki Monia, Vitale Alessia Giovanna

Opinions et réactions des journalistes face au discrédit des médias traditionnels – Bergman Eitan, El-Faziki Monia, Vitale Alessia Giovanna

Opinions et réactions des journalistes face au discrédit des médias traditionnels (1)

Bergman Eitan, El Faziki Monia, Vitale Alessia Giovanna

 

La thématique centrale de notre travail repose sur un sujet brulant et extrêmement crucial pour l’avenir de notre société. Nous avons décidé de traiter du discrédit des médias traditionnels.

En effet, à la suite des récents événements, comme l’élection de Donald Trump, en tant que 45ème président des Etats-Unis, nous avons décidé de nous pencher sur la question des médias traditionnels.

Effectivement, non seulement presque personne n’avait prédit la victoire, mais en plus, une immense majorité des médias dits « traditionnels » s’étaient positionnés en sa défaveur. Pourtant, il est aujourd’hui le locataire de la Maison Blanche.

 

La question que nous nous sommes alors posée est « comment expliquer cette perte de confiance du citoyen envers les médiats ? ». Cependant, il nous est impossible de mener un sondage d’opinion. La population d’étude est trop vaste et le timing trop restreint.

Nous avons donc décidé de nous focaliser sur l’attitude des journalistes face à ce sentiment grandissant. Nous avons réorienté notre question comme telle : « Comment les journalistes appréhendent et réagissent vis-à-vis de la perte de confiance, et parfois de méfiance, des citoyens envers la classe journalistique et les médias traditionnels ? ».

 

Notre objectif est avant tout de savoir si les journalistes ressentent la fracture que les divisent du reste de la société. S’ils en sont conscients, il est alors intéressant d’essayer de savoir s’ils travaillent de manière différente (évitent-ils certains sujets ? Utilisent-ils un vocabulaire spécifique ? …). Leur but est-il de faire de l’information de qualité, de profondeur, d’inédit ou sont-ils partisans de la course aux « clics » et aux commentaires en annotant simplement des dépêches d’agences de presse ? Pourquoi adoptent-ils une approche plutôt qu’une autre ?

 

La méthode pressentie serait plutôt une série d’entretiens au niveau micro (au niveau de l’individu) directement avec des journalistes des médiats dits traditionnels mais aussi avec certains qui s’en différencient. Il sera nécessaire d’avoir un minimum d’information sur les profils de ces personnes (âge, expérience professionnelle, orientation politique,…). Si nous en avons l’opportunité, nous soumettrons un questionnaire (de type qualitatif) papier ou numérique à certains d’entre eux. Il s’agira principalement de questions ouvertes ou semi-ouvertes.

 

Bien que ce travail semble tout à fait réalisable grâce à notre champ de recherche restreint, il ne faut pas négliger certaines difficultés. Parmi celles-ci, nous pointons la celle de construire de bonnes questions. D’un point de vue plus pratique, dû à la temporalité, ce travail consiste en un vrai défi en ceci qu’il faut prendre contact avec un nombre adéquat de personnes, se rendre sur le terrain et s’assurer de trouver des sources fiables. De plus, il sera sûrement compliqué de briser certains tabous.

 

Bien que nous n’ayons pas encore formuler d’hypothèse précise (vu que nous n’avons toujours pas analysé l’état de l’art à propos de notre thématique), nous avons d’ores et déjà quelques idées intéressantes quant aux réponses que nous pourrons apporter à notre question de recherche.

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