Difficultés durant la première partie de la réalisation de notre travail d’enquête – Billet individuel Rachel GOMES
Mon travail d’enquête de terrain porte sur « L’influence des réseaux sociaux sur le choix des électeurs de la communauté brésilienne en Belgique ». Notre analyse est basée au niveau micro étant donné que notre travail se focalise sur les brésiliens vivant en Belgique. Nous nous basons sur des questionnaires et des interviews.
Ce travail tente d’analyser le rapport entre les informations disponibles en Belgique via les réseaux sociaux et la sociologie politique des brésiliens en Belgique. Notre question de recherche est la suivante : « Comment les réseaux sociaux peuvent influencer la perception politique des électeurs brésiliens en Belgique ? ».
Pour réaliser mon billet personnel, j’ai décidé de me pencher sur les difficultés auxquelles j’ai été confronté durant la première partie de la réalisation de mon travail d’enquête.
Ma première difficulté dans celui-ci fût la rédaction du questionnaire avec mes collègues, car nous avions des nombreuses questions et on devait nous limiter à un questionnaire de maximum 15 questions pour ne pas devenir trop exhaustive pour les personnes participantes à l’enquête. Car nous avions des perceptions divergentes sur le type de questions à poser et sur la disposition des questions.
Ma deuxième difficulté fut de choisir des lieux susceptibles de regrouper un nombre suffisant de brésiliens vivant en Belgique. Etant donné que la population brésilienne est dispersée au sein de la ville entre les autres communautés, ceux-ci se regroupent surtout les week-end que soit dans des églises, dans des bars brésiliens, dans des fêtes brésiliennes ou au consulat brésilien.
Une fois que j’ai résolu cette deuxième difficulté, un autre problème est apparu à savoir qu’il m’a fallu convaincre ses gens à répondre mon questionnaire. Comme par exemple je me suis rendu au Consulat brésilien en sachant qu’il aurait beaucoup de personne cible sur place, une fois arrivée là-bas j’ai constaté des réticences au moment où je leur demandais qu’ils complètent par écrit le questionnaire. En effet, il y avait des inquiétudes de leurs part à laisser des traces écrites de leurs opinions.
La plupart des brésiliens présent en Belgique sont méfiants par méconnaissance des institutions et des procédures de la Belgique.
Cette difficulté s’est renforcé au moment où ils sont arrivés aux questions plus politiques du questionnaire, comme par exemple la question numéro 6 qui traite de leur intérêt pour la politique brésilienne car la plupart d’entre ceux ont l’appréhension de devoir justifier leur position par rapport à l’impeachment ou par rapport aux affaires de corruptions ayant eu lieu au Brésil.
Dernière difficulté auquel j’ai dû faire face est que je ne m’attendais pas voir c’est l’analphabétisme d’une partie des personnes interrogé et j’ai dû vite m’adapter au terrain. Nous n’avions pas encore conclu cette partie du travail à l’heure actuelle mais nous pouvons déjà tirer certains enseignements comme le peu d’intérêt de la population brésilienne par rapport aux questions politique y compris au sein du personnel diplomatique qui ont mis une barrière sur le fait de répondre ou non aux questions sollicitées.
Enfin, nous pouvons faire le lien avec le sujet de post-vérité par rapport à la méfiance des brésiliens vis- à vis des informations officielles. De ce fait, selon moi et d’après notre hypothèse de départ nous sommes sur la bonne voie pour arriver à la justification de l’hypothèse.