Billet individuel- ‘’Le désengagement de L’OTAN en Afghanistan’’ – Zineb Ouazani

Billet individuel- ‘’Le désengagement de L’OTAN en Afghanistan’’ – Zineb Ouazani

En 2014, le Président américain Barack Obama avait annoncé le retrait des troupes américaines présentes sur le territoire Afghan , et que cette décision dépendait également de la signature du Président Afghan du Traité bilateral de sécurité (BSA) qui encadre les conditions de la présence militaire américaine.

La présence des américains était massive en Afghanistan. Les Etats-Unis disposaient de 340 600 soldats et 17 700 alliés selon des chiffres du Pentagone. L´année suivante, en 2015, la présence américaine a été réduite de moitié et concentré seulement à Kaboul et sur la base aérienne de Bagram. Pendant la même du retrait des Etats-Unis de l´Afghanistan, l´Isaf ( la force de combat de l´Otan) a marqué également son retrait définitif de ses troupes en  baissant son drapeau sur le territoire. Ces deux événements se sont succédés puisque les 13 années de mission de l´Otan et des Etats-Unis ont été un véritable échec en Afghanistan. D´autre part, ce pays a connu un silence médiatique à partir des années 2014-2015, notamment des médias occidentaux. On parle plus des victimes Afghans, des scènes de tortures et tueries commis par les américains et les médias ne relatent plus ou bien que de façon très rapide et brève les séries d’exactions commises sur le territoire. Cela n´a trouvé aucun relais médiatique, ni sur le fait que des soldats de l’OTAN posaient avec un symbole des SS nazis. On se demande alors pourquoi ne parle-t-on plus de cette guerre ? qui est ce qui dirige ces médias? et  pourquoi il y´a eu soudainement cette indifférence médiatique indécente?

Afin d´obtenir des réponses à ces questions, pour bien diriger et faciliter le travail pour chaque membre, on a tenté de distribuer les tâches au sein de notre groupe. Mon rôle consiste particulièrement à la prise de contact avec des spécialistes sur le sujet du conflit en l´Aghanistan et notamment des journalistes accrédités auprès de l´Otan, chose qui n´a pas été évidente. Les réponses des personnes contactées n´ont pas été négatives, bien au contraire après plusieurs tentatives, elles ont acceptées d´être interviewées ce n´est que la date qui a été fixée pour les rendez-vous ne nous convient pas puisqu´on est contraint à rendre ce travail à une date bien précise. Néanmoins d´autre pistes sont obtenues pour mener nos entretiens pour apporter des éléments de réponses  à nos questions et de vérifier nos hypothèses.

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