LE TRAVAIL DE GROUPE, UNE BELLE PERFORMANCE – BILLET INDIVIDUEL DE ROXANA DUMITRESCU
L’image vis-à-vis de l’OTAN est fort divisée. Une bonne partie de l’opinion publique pense que l’OTAN n’a plus sa place sur la scène internationale et ne devrait plus exister, l’autre partie que son existence est indispensable. Mais qu’est ce qui est à l’origine de ces opinions contradictoires? Pourquoi pensons- nous que l’OTAN est le méchant ou tout au contraire notre sauveur ? Ce sont les questions que nous nous sommes posés lors du commencement de ce travail. C’est à partir de cette idée que nous avons décidés de traiter le sujet : « Les stratégies de communication de l’OTAN, succès ou échec ? »
Le choix du sujet, pour moi, fut évident depuis le premier instant. En effet, le sujet de mon mémoire traite de la relation entre l’OTAN et la Russie et donc il est sans surprise que la question de la stratégie médiatique d’un côté et de l’autre se posera lors du développement de mon travail de fin d’études, ce qui me permet donc d’avoir un « avant-gout » pour la préparation de mon mémoire.
Ce sujet n’est pas à traiter de façon superflue, nous avons l’OTAN d’un côté, la Russie de l’autre et le reste du monde qui doit choisir son camp, c’est exactement dans cette perspective que je voyais les choses et cela me paraissait évident. C’est à ma grande surprise que j’ai appris que mes collègues du groupe ont des perceptions différentes. Nous sommes quatre et nous avons tout autant de points de vus différents. C’est une des choses qui ont fait que ce travail soit riche et harmonieux. Nous avons conjointement choisit de faire une analyse de lexicométrie du sujet et donc, de ne pas simplement diviser le travail en quatre. Initialement, je connaissais la technique de lexicométrie mais je ne l’avais encore jamais mise en pratique, tout ce que je savais c’est qu’il s’agit de démontrer que l’utilisation de mots clés de façon réitère signifie la mise en valeur d’une idée qui peut engendrer la formation de différentes opinions. Nous avons donc, choisit les medias les plus importants selon nos critères et fait une première analyse avec le logicielle d’analyse. C’est donc ma collègue qui nous a montré comment faire usage du logicielle TXM que nous avons utilisé pour faire nos recherches. Cette première tentative n’était pas très fructueuse mais cela nous a mené à bien centrer notre recherche et donc à définir notre champ de faisabilité.
Nos réunions régulières ont fait que chacun apprenne à partager son point de vu, apporter une idée, une technique, participer aux recherches scientifiques et fasse tout autant attention a bien prendre en considération les opinons de tous ; c’est comme ça que j’ai vécu mon parcours tout au long de ce travail. Il n’est pas nécessaire de dire qu’à la base nous ne nous connaissions pas et que, à ce jour, nous avons plusieurs anecdotes à raconter.