Pour rappel notre thème de recherche est le suivant: La construction d’une identité militante au sein des hébergeurs de la « Plateforme d’hébergement citoyen ».

Compte tenu de la population que nous voulions étudier pour notre travail de recherche, c’est-à-dire des hébergeurs bruxellois de la plateforme d’hébergement citoyen, un groupe solidaire, dynamique et dans l’entente. J’avais l’impression que notre intérêt pour la plateforme allait susciter, chez les intéressés, un certain engouement et un certain attrait pour notre projet. Car cela leur offrirait une certaine visibilité. Mais cela n’a pas été vraiment le cas, il s’est avéré qu’aussi « intéressant » que notre travail paraisse selon les mots d’un des administrateurs Facebook de la plateforme qui se charge de gérer l’activité du groupe, nous avons eu des difficultés à trouver des entretiens.

Notre projet initial était de publier sur la page Facebook du groupe, une demande pour trouver des personnes qui voulait participer à l’entretien. Cependant, nous nous sommes fait arrêter sur notre course, car les administrateurs du groupe avaient de peur de « briser la cohésion du groupe » en publiant un tel message, on nous a renvoyé vers le responsable communication qui seul pouvait avoir le mot final. De là nous avons commencé un nouveau périple à la recherche du responsable communication qui était introuvable, nous avons tant bien que mal essayé d’avoir son approbation pour pouvoir enfin commencer nos entretiens tels que nous voulions les faire. Malheureusement, cela ne s’est pas fait comme prévu, et ce malgré toutes nos tentatives pour le joindre.

Le manque de temps nous a forcés à trouver une d’autres manières de trouver des personnes qui veulent passer des entretiens. Grâce à mes collègues ayant des contacts nous avons pu trouver des personnes qui répondent aux critères que nous recherchions et donc entamer les entretiens. La phase de la mise en œuvre des entretiens s’est montrée plus difficile que prévu. Les imprévus, conjugués au peu de temps qui nous restait pour terminer notre travail, étaient, à mon avis, l’étape la plus difficile de notre travail d’enquête de terrain, car mis à part cela, tout le reste était déjà fait. Maintenant que cette étape est sur le point d’être dépassée, nous pouvons petit à petit passer à la prochaine et dernière phase.

Dawit Tesfay (groupe 11)