Avant d’aborder ma réflexion autour d’un point particulier de l’étude, il est essentiel de rappeler la thématique de la recherche. Mon groupe et moi avons décidé de nous pencher sur la question des stéréotypes de genre dans les publicités télévisuels. C’est pourquoi nous avons défini, ensemble, une question de recherche qui nous a permis de mener à bien notre étude. Celle-ci a été formulée de cette manière : « Comment les médias télévisuels francophones belges traitent-ils, en 2018, des stéréotypes de genre à travers la publicité ? ».

Nous avons également discuté et décidé de la réalisation de notre travail. En effet, notre méthode de recherche comporte deux grandes étapes. La première se consacre sur l’observation des publicités dans les trois chaînes francophones belges, à savoir Télé Sambre, RTL TVI et la Une. Quant à la deuxième méthode utilisée, celle-ci se focalise sur les entretiens semi-directifs avec des personnes responsables chargées de la diffusion de la publicité dans les chaînes afin de comparer les dires et les faits. C’est principalement par cette occasion que je tenterai de refléter mes pensées.

En ce qui concerne l’observation des publicités, nous avons décidé de nous fixer un délai d’un mois pour visionner, noter et analyser les publicités diffusées dans les chaînes présélectionnées. Personnellement, j’ai trouvé ce délai trop long pour un travail qui ne dure que trois mois. En étant quelqu’un qui regarde très peu la télévision, il m’a été difficile de prendre l’habitude pour allumer la chaîne lors des premiers jours de l’observation. D’ailleurs, le délai a également posé un problème pendant la récolte des informations. En effet, les données susceptibles d’être utiles pour notre travail de groupe étaient limitées en raison de la diffusion des mêmes publicités qui revenaient constamment.

Quant aux entretiens semi-directifs avec les personnes chargées de la propagation des publicités dans les chaînes, la prise de contact a été difficile avec certains. Il est vrai que nous avons contacté les premiers intéressés très tardivement et c’est probablement pour cela que nous avons rencontré quelques difficultés, notamment lorsqu’il était question de fixer une heure de rendez-vous pour effectuer les entretiens. Cependant, il ne peut être nié que pour quelques contacts nous n’avons eu aucun retour et que nous avons dû passer par des connaissances. D’ailleurs, quelques regrets se sont ressentis lors de la réalisation des interviews et plus particulièrement avec l’une d’entre elles. M’occupant personnellement du visionnage des publicités dans la chaîne La Une, je n’ai malheureusement pas eu la possibilité d’aller à l’entretien fixé avec une personne compétente.