Billet individuel, Elias Louz : Vers un objet d’étude unique et précis

Billet individuel, Elias Louz : Vers un objet d’étude unique et précis

Dans la foulée de nos investigations à la recherche de(s) l’identité(s) des lycéens français, enfants d’expatriés, nous avons tenté de trouver des critères qui nous permettraient de cerner les représentations que les jeunes se font d’eux-même. Ces 25 questions posent directement la question de l’identité mais cherche également à le déduire de manière plus subtile en posant des questions du type “citez trois ministres belges et trois ministres français”. Considérant que l’identité est un regard que l’on pose sur soi et sur le monde, mais réfère également à des critères objectifs. 

De plus, ce questionnaire permet de mettre en regard les stéréotypes entretenus et véhiculés par les personnes interrogés.

A ce stade-ci, notre idée serait de comparer les résultats obtenus sur deux échantillons différents: une population provenant du lycée français et l’autre issue des écoles belges de la même zone géographique. 

C’est sans compter sur le fait que seules les autorités du lycée français nous ont confirmé être disposé à faire remplir les questionnaires. Il va sans dire que le temps passant, il convient d’intervenir de manière plus pressantes auprès des écoles dont la collaboration est cruciale. 

Notre démarche consiste donc à challenger les concepts de socialisation, d’identification et d’intériorisation. Nous avons voulu mettre à l’épreuve des faits les phénomènes décrits par ces concepts en supposant qu’ils peuvent nous permettre de cerner les identités. En d’autres mots, notre hypothèse est de dire que les concepts de socialisation, d’identification et d’intériorisation peuvent nous permettre d’identifier les identités, véhiculés notamment par les stéréotypes qui sont des représentations.

“La socialisation désigne les mécanismes de transmission de la culture ainsi que la manière dont les individus reçoivent cette transmission et intériorisent les valeurs, les normes et les rôles qui régissent le fonctionnement de la vie sociale.” Nous souhaitons adapter ce concept, postulant que ce phénomène peut également s’appliquer à l’identité nationale. La démarche consiste à voir si un phénomène de socialisation latente est visible. 

Notre hypothèse nous conduit donc à vérifier si le lieu de socialisation a un impact sur l’identité des personnes. Il semble naturel de penser que les élèves de lycée belge soient plus conscients de l’ambivalence de leur identité que ceux de lycée français, mais certainement aussi plus victimes de stéréotypes dans leur vie de tous les jours. 

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