GROUPE 1 – Billet de Blog n°2

GROUPE 1 – Billet de Blog n°2

Numéro de groupe : Groupe 1 

Sujet : Les différences intergénérationnelles des représentations de la Guerre Civile libanaise (1975-1990)  au sein de la diaspora libanaise à Bruxelles

Question de recherche : 

Comment les différentes générations de la diaspora libanaise à Bruxelles se représentent et se transmettent l’histoire de la guerre civile de 1975-90 ?

Méthode(s) de collecte de données : Entretiens individuels

Méthode(s) d’analyse de données : Une méthode qualitative d’analyse thématique comparée sera opérée sur l’ensemble des entretiens. Trois thématiques seront dégagées pour comparer les récits notre population divisée par groupes confessionnels et générations.

1. Liste/ mise à jour des sources utilisées

– Abdulkarim, Amir. (1994) “La diaspora libanaise : une organisation communautaire”. Espace géographique, 3, pp.217-223.

– Birka,Leva. (2021). “Diasporic politics and defining diaspora in law : the case of Latvia”, Baltic Journal of Law & Politics. 14(1). pp.48-72

– Branche, Raphaëlle. (2020). “Papa, qu’as tu fait en Algérie ?” La découverte. 

– Hovanessian, Martine. (1998). “La notion de diaspora”, Journal des anthropologues. 72-73. pp.11-30.

-Nauck, B. (2001). “Social Capital, Intergenerational Transmission and Intercultural Contact in Immigrant Families”. Journal of Comparative Family Studies, 32(4), pp.465–488. 

– Pearlman,Wendy. (2014). “Competing for Lebanon’s Diaspora: Transnationalism and Domestic Struggles in a Weak State”, The International Migration Review, 48. pp. 34-75.

– Rosoux, V. (2012). “Rwanda : appels et résistances au pardon”. Revue internationale et stratégique, 88, 99-107. 

-Gebeil, Sophie. « Les mémoires de l’immigration maghrébine sur le web français (1996-2013) », Migrations Société, vol. 151, no. 1, 2014, pp. 165-180.

-Raphaëlle Branche, « Papa, qu’as-tu fait en Algérie ? ». Enquête sur un silence familial, Paris, La Découverte, coll. « Sciences humaines », 2020, 512 p., ISBN : 978-2-7071-9878-5.

-HUE-TAM HO TAI, Passion, Betrayal, and Revolution in Colonial Saigon. The Memoirs of Bao Luong, Berkeley, University of California Press, 2010.

-Aarons, Victoria, and Alan L. Berger. “The Intergenerational Transmission of Memory and Trauma: From Survivor Writing to Post-Holocaust Representation.” Third-Generation Holocaust Representation: Trauma, History, and Memory, Northwestern University Press, 2017, pp. 41–66.

2. Point d’avancement (individuel/ par membre): 

Tous les entretiens ainsi que les retranscriptions ont été faits (1-2 par personnes).

Entretiens Chiites: Gailord et Maya. Entretien Sunnite: Marie. Entretiens Chrétiens: Ilyes, Maya, Maxence, Osman. 

Un tableau de mise en commun de toutes nos données a été commencé, il est classé en deux thématiques principales (les différentes représentations de la guerres; la transmission de ces représentations aux enfants de deuxième génération)  et subdivisés en catégories plus précises, avec une catégorie en plus pour les données qui ne rentrent pas dans les deux thématiques rapportées à la guerre, et concernent les rapports communautaires et les liens d’attache interpersonnels.

Synthèse des éléments présentés par chacun.e:

[RG] Représentation de la guerre

[T] Transmission

[A] Autre  

[1] première génération

[2] deuxième génération

(2B) 2e génération chrétien

ChiiteSunniteChrétien
[A] Données générales[1] Né en 1975, arrivé en Belgique en 1995(2) Estime que les parent transmettre peu la guerre (n’y connais pas beaucoup), mais beaucoup de différence et hostilité entre les communauté religieuse (vision par vécu perso)(1) arrivée en Belgique en 97 en suivant son frère, ne voulait pas quitter le Liban (1A) Arrivée il y a un an à cause de la crise économique et politique au Liban. Tous ses enfants sont en Europe. Maronite.(2) 27 ans, français mais en Belgique depuis 8mois, père libanais maronite et mère marocaine musulmane. De confession chrétienne. Pense que la transmission est importante et présente.Pense qu’il y a pas de différence entre les confessions hors Liban mais au Liban reste entre confessions.(1)B 56 ans, libanaise née à Beyrouth Ouest. N’a toujours pas décidé de parler de la guerre a ses enfants. 
[A] liens gardés avec le Liban[1] Attachement principalement familial (principalement les parents). Attachement aux souvenirs de jeunesse et études.Un ou deux amis[1] Liens en déclin à cause de décès et départs dans la famille.[1] Contacts en déclin: 2-3 fois par ans, quand il y a des fêtes, avant c’était tous les jours. Mode: WhatsApp, blagues, prises de nouvelles [1] Localité: Noyau principal dans le cadre local (d’habitation), plus variable avec le temps
(2) mauvais : racisme vécu au liban et rejet des confessionnalités
(1) retour au Liban chaque année, souhaite y retourner vivre, amour inconditionnel pour le pays même pendant la guerre,malgré la guerre continuer à vivre sa vie ( reconstruire sa maison après les bombardements plusieurs fois) (1A) Lien fort, principalement avec la communauté. (2bis) Lien fort avec le Liban, pars chaque année, connais beaucoup d’éléments(2) Lien fort, veut y retourner , le Liban lui manque et a encore de la famille là-bas.1(B) 
[A] sentiment d’appartenance à communauté Libanaise[1] Sentiment d’être belge d’origine libanaise, sentiment que les enfants sont 100% belges.[1] l’instabilité au Liban entrave l’envie et les perspectives de retourner au Liban. Projet de retour au Liban déjoué par la guerre avec Israël en 2006.
(2) Faible : appartient à une double origine, peu de lien avec les libanais et le confessionnalisme
(1) se sent + libanaise que belge, se sent + libanaise que sunnite(1A) Oui, considère le Liban comme étant la région où vivent les Chrétiens. Pas de bon souvenir avec les autres confessions. Pour être en sécurité, il faut être avec sa confession. En Belgique pas de soucis pour vivre avec des libanais d’autres confession. Mais au Liban reste avec la communauté chrétienne. En Belgique se sent plus libanaise, mais au Liban plutôt chrétienne.(2)Fort sentiment d’appartenance.Fière d’être libanais et de transmettre l’histoire du Liban (2 bis) Sentiment fort d’appartenance, en parle beaucoup
[A] Rapport avec les autres communautés Libanaises[1] Travaille avec des chrétiens, 90% de ses amis chrétiens[1] Pas d’accord sur tout en politique[1] Les problèmes au Liban viennent des politiques, pas de la religion.  Il a des conflits au Liban également à l’intérieur même des communautés religieuses. La religion n’est pas un problème, les musulmans fêtent d’ailleurs les fêtes chrétiennes, particulièrement les chiites.Les chrétiens achètent par exemple ce que les musulmans cuisinent pendant le ramadan. Les chiites et les musulmans vont dans les quartiers chrétiens pour acheter de l’alcool. [1] Pendant ses études de douanes et finances, il s’est rendu compte que quand il y a d’argent (de bonnes situations financières), il n’y a pas de problèmes. Ils commencent quand il y a des problèmes d’argent. Et c’est pareil dans tous les autres pays[1] La religion rentre en cause pour faire exister des problèmes car c’est un outil facile pour mobiliser les partisans
[1] Les relations sont cordiales avec les collègues chrétiens, sauf quand on parle de politique Parle de son collègue Moris ex membre des forces libanaises : quand il envoie des blagues salaces, des vidéos x ou de l’alcool ou autre aux musulmans il n’a pas de réaction contrairement à quand il les envoie aux chrétiens à conclure que c’est parce que il n’y a pas de problèmes de religion, uniquement des problèmes politiques 
est proche des libanais de toutes confessions en Belgique, ne veut pas entrer en conflit avec des gens d’autres confessions parce que chacun à sa vision de la guerre, pareil au Liban (1A) En Belgique pas de problème avec les autre communautés religieuses, mais au Liban reste principalement avec sa communauté (Chrétienne)(2bis) Ne reste pas et n’a pas un bon rapport avec les libanais musulmans. (désire se détacher de cette vision transmise par ses parents et s’allier à tous les libanais)
[RG] origine/causes[1] La guerre a commencé lorsque les Palestiniens sont arrivés au Liban suite de leur guerre avec Israël. Les chiites ( et les autres)  (y compris la famille de l’interviewé) ont aidé les palestiniens à échapper aux israéliens, mais ces derniers ont ensuite abusé de leur hospitalité et commencé à faire des problèmes. Yasser Arafat (désigné comme le président palestinien) était contre Moussa Sader. Son projet était d’établir un gouvernement palestinien au Liban et d’expulser les chrétiens et les musulmans qui étaient contre lui.[1] Arrivée du Lama shiite Moussa Sader qui a tenté de faire médiation entre les chrétiens et les musulmans (après avoir observé des tensions entre les communautés)[1] : les shiites n’étaient contre personne (sunnites, druzes et surtout les chrétiens) avant l’arrivée des palestiniens[1]  Il y a eu une collaboration entre Chiites et Israël pour terminer les problèmes avec les palestiniens[1]  L’armée libanaise était incapable d’agir à cause de l’armée palestinienne. L’armée syrienne a commencé à faire les mêmes problèmes que les Palestiniens. 


(2) Israël à envahi le Liban
Israël a envahi le  Liban, Hezbollah qui s’est imposé dans le quartier de Dahieh avec leurs politiques. A quitté plusieurs fois Beirut pour aller vivre dans la Beqaa car la guerre devenait trop dangereuse (1A) Intervention extérieure des pays de la région + USA(2) tensions religieuses (2bis) Les palestinien et les musulmans sont responsable des violences et naissance de la guerre
[RG] intervention israélienne(2) Israël = envahisseur + cause unique de la guerre(1) a bombardé son quartier, c’est tout(1A) Implication d’Israël dans la formation de milice chrétienne. (2) Guerre israélo-arabe mais pas plus d’info(2bis) Connaît peu d’infos sur l’invasion israélienne (connu tard l’existence de l’invasion)
[RG]Intervention Syrienne[1] L’armée Syrienne est venue à la demande des chrétiens, qui l’ont ensuite combattue[1]  L’armée Syrienne a commencé à faire les mêmes problèmes que les palestiniens
(2) aucune représentation
(1) aucune représentation (1A) Vivaient proche de l’occupation syrienne. Guerre des cents jours (Appellation uniquement chrétienne). Bombardement, ne pouvait pas rester près des fenêtres. (2) aucune représentation (2bis) Connu tard, seul avis : pas cool qu’un autre pays gère le liban
[RG] Poid des forces étrangères dans la guerre[1] « à la fin cette guerre était entre l’Iran et la Syrie » (pas une guerre entre les deux groupes chiites) L’Iran était derrière Hezbollah et la Syrie donnait à Harakat ‘Amal[1] Kadhafi, Saddam Hussein donnent à Michel Aoun ; France, USA et Israël donnent à [pas clair lequel] Forces Libanaises/Forces armées libanaises[1] Chaque pays donne à un groupe dans le pays, et parfois à plusieurs [il a appris cela après la guerre][1] L’Arabie Saoudite a donné à tout le monde (chrétiens-musulmans), ils ont chapeauté les opérations comme un jeu d’échec[1] Ce sont les pays étrangers qui ont posé les frontières et les limites entre les communautés [pp.11-12]
aucune représentation (1A) Intervention des forces extérieures de la région. Israël dans la formation de milice chrétienne. Soutien des USA vers Israël. Implication de l’Iran avec le Hezbollah. aucune représentation 
[RG] Fin de la guerre et suite[1]  Samir Geagea remporte la guerre fratricide au sein des forces libanaises, Michel Aoun est exilé en France. C’est alors que le groupe a voulu faire la paix, et c’est à ce moment que l’Arabie Saoudite est entré entre tout le monde. Grande réunion en Arabie Saoudite, un accord de paix est trouvé et les deux Beyrouth s’ouvrent.[1] L’entreprise (d’Arabie Saoudite) « Oger » dirigée par Hariri arrive au Liban et rachète pour des miettes de pain les propriétés immobilières au milieu du champ de bataille (quartiers du centre, “Downtown” et autres).  Ils se sont servis des données administratives des localités pour s’emparer gratuitement des propriétés sans propriétaires (morts ou partis)[1] Après la guerre, il y a eu une reconstruction de Beyrouth et les propriétés achetées pour des miettes de pain ont commencé à valoir immensément plus.[1]  Expérience personnelle de la fin de la guerre : les antagonismes et peurs intercommunautaires cessent dès que Beyrouth s’ouvre et qu’ils ont la capacité d’interagir pacifiquement avec les autres, il se rends compte qu’il n’y a pas de différence entre eux et les anciens ennemis.  Pendant la guerre les médias et les politiciens les avaient montés les uns contre les autres
(2) Aucune représentation
Ce n’est pas un traumatisme, fait partie de son histoire. la guerre a durée beaucoup de temps, et ne s’est jamais stoppé, la guerre se ressentait dans tout le Liban (1A) aucune représentation.(2) aucune représentation (2bis) Aucune infos
[RG] Endoctrinement/ recrutement de soldats(2) Les libanais créent une identité sur la religion qui traduit leur relation, lien. Reste trop dans la religion pour se construire (groupe famille)(1A) Aucune représentation
[T] Niveau [1] “pas beaucoup”
(2) Très faible : distance, rejet, trauma
(1) beaucoup, c’est normal (1A) Pas trop de détails, juste ce qu’ils ont vécu.(2bis) Fort, rejet des musulman libanais et palestiniens(2)de son côté assez faible mais au niveau familial , un peu une haine des musulmans libanais
[T] Raisons[1] n’aime pas ce que l’on leur a mis dans la tête (peur et haine des autres communautés) pendant la guerre et ne veut pas que ces idées soient transmises aux enfants.[1] Veut donner la  « bonne image » aux enfants [le bon enseignement ?]. Volonté de rectifier ce qui est dit des guerres dans les médias quand il est question de raccourcis concernant les communautés religieuses [exemple des syriens pp10]Les intérêts des pays à faire la guerre sont politiques ou économiques, pas par antagonisme/solidarité religieuse[1] Ne sais pas quoi dire exactement aux enfants : entre la bêtise de se faire la guerre et la façon dont ils étaient de simples pions pour des intérêts étrangers[1] Exemple pour imager la saleté [et l’absurdité] de la guerre : trêve de 2-3 jours entre les chrétiens et musulmans en 86. Accord entre Hafez Al-Assad et Amir Gemayel pour que la Syrie donne des armes à harakat ‘Amal (les ennemis de Gemayel) pour continuer leur guerre avec les Palestiniens. Les chrétiens aident à fournir des armes aux chiites, pour ensuite reprendre la guerre contre eux. Exemple également d’une autre trêve pour que les chiites donnent des armes à une faction interne aux forces libanaises (celle de Geagea) [pp11]→ conclusion: ne veut pas expliquer aux enfants qu’ils n’étaient que des « jouets » au services de grands pays qui instiguent la guerre entre communautés au Liban. (2) Parent éloigné de la communauté + dénie de transmission(1) c’est important de le faire, mais de façon neutre afin que les enfants se fassent leurs propres avis, elle se fait dans le dialogue mais aussi visite Liban. “la guerre c’est la guerre” beaucoup de choses qui se ressemblent dans les récits malgré les confessions. les souvenirs de la guerre se transmettent aussi naturellement ( ses parents avant aussi) (1A) Pas envie de repenser à la guerre + faire “souffrir” en expliquant aux enfants. (2bis) responsabilité des musulmans et chrétiens dans la souffrance des chrétien (transmission de blessure familiale)important de transmettre parce que besoin d’en parler mais discours assez neutre 
[RG] Vision de la guerre rien de grave, habitude qui s’installe, la solidarité entre la population rendait belle la guerre (1A) pas une bonne vision.vision assez neutre de la guerre pas d’avis ou de ressentiment en particulier.

Bilan des entretiens

7 entretiens d’une durée de 30 à 90 minutes. Tous pertinents, et avec des degrés variables d’ouverture à la discussions de certaines thématiques.

4. Première analyse des données collectées, mise en commun et en perspective des résultats : typologie, comparaison, convergences et points communs ou au contraire contrastes/divergences des profils et trajectoires, etc. Identification des grands axes/ dimensions (parties et sections) pour la présentation orale et le rapport final 

Partie 1 : Rapport au Liban et aux libanais 

  • Données générales : 

Des libanais de 1ere et de 2ème générations, de 3 confessions différentes ( chiite,sunnite,chrétien) qui ont émigré du Liban a des périodes différentes pour s’installer en Belgique ( Bruxelles).

  • Lien gardé avec le Liban : Tous ont gardé des liens avec le Liban, surtout à travers la famille. ils font régulièrement des retours au pays.  Seulement un cas exceptionnel qui a une mauvaise image et ne souhaite pas revenir. 
  • Sentiment d’appartenance avec la communauté libanaise : 

Il y a globalement un sentiment fort d’appartenance à la communauté libanaise, sentiment d’être plus libanais que belge. A part pour les chiites qui ont un sentiment d’appartenance plus faible

  • Rapport avec les autres communautés libanaises :   Très variable, Ils gardent tous des relations avec les autres communautés mais pas toujours bonnes. Dépend aussi si c’est en Belgique ou au Liban.  

Partie 2 : Représentation de la guerre

  • Section origine/cause de la guerre :

Les causes de la guerre perçues sont: des problèmes causés par l’arrivée de Palestiniens au Liban; l’invasion Israélienne, et l’intervention de pays extérieurs. Il ne semble pas y avoir de cohérence confessionnelle, ni générationnelle pour les prises de positions. 

  • Section intervention israélienne 

Pas forcément de cohérence entre les religions, pour les chiites, seule responsable de la guerre. Autre confession pas forcément un grand rôle dans la guerre sauf formation de milice. 

  • Section Intervention Syrienne:

A part les descriptions des événements, deux avis négatifs sur cet évènement. Le questionné chiite de 1ère génération affirme que l’armée Syrienne a posé les mêmes problèmes que les palestiniens, et un questionné chrétien 2e génération n’aimait pas qu’une autre pays soit au Liban. 

  • Section Poids des forces étrangères dans la guerre:

Les deux mêmes questionnés cités dans la section ‘intervention syrienne’ sont d’avis que les forces étrangères ont un un poids conséquent sur la guerre, surtout le Chiite de 1ère génération. Ce dernier a donné beaucoup de détails et pose les conflits entre pays externes comme grands responsables des violences intercommunautaires au Liban. 

  • Section Fin de la guerre et suite : il n’y a pas de cohérence entre les chrétiens et les musulmans. Les chrétiens toutes générations confondues n’ont pas d’avis, en revanche les musulmans ont tous les deux des connaissances politiques sur la fin de la guerre, et un avis dessus. 
  • Section Vision de la guerre : Selon les trois différentes confessions  et les générations étudiées, la vision de la guerre diverge. Les trois premières générations interrogées n’ont pas les mêmes avis, le questionné sunnite n’a pas d’avis, le questionné shiite parle de l’installation d’une habitude de guerre avec des sentiments positif issus de la solidarité entre les peuples, le questionné chrétien lui n’a pas une bonne vision. L’interrogé chrétien de seconde génération lui parle d’un avis neutre. 

Partie 3 : Transmission

  • Section “niveau de transmission” :

Les communauté chiites et chrétiennes n’ont pas beaucoup de transmission au sein des familles, et trouvent le sujet sensible. Les communauté sunnite trouvent important la transmission.

  • Section “Raisons de la (non)transmission”:

De manière générale, il existe deux écoles. Ceux qui sont dans un déni de transmission par traumatisme, par rejet du vécu, ou pour ne pas faire perdurer les mentalités qui ont causé la guerre; et ceux qui désirent transmettre et qui ne savent pas comment. Ils veulent transmettre de façon neutre ou que la transmission se fasse naturellement.

4: Identification et répartition des tâches en vue des échéances à venir. 

Nous avons décidé de travailler ensemble pour effectuer l’état de l’art, l’analyse complète, le diaporama et le billet de blog n°2.  

Semaine du 01/05 et 08/05: Etat de l’art (Maxence, Osman, Gailord) ; Diaporama (tous ensemble); correction billet de blog (Marie)

Semaine du 08/05 et 15/05:  Fin état de l’art (tous ensemble); Analyse par concepts (répartition par confession) et fin du travail. 

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