Billet personnel de Boris Wajnsztok (Groupe 13)

Billet personnel de Boris Wajnsztok (Groupe 13)

Boris Wajnsztok                                                     

Matricule : 000362550

 

Question de recherche : « Chez les jeunes de dernière année d’études secondaires, quels sont les facteurs expliquant le fait qu’ils aient une identité politique qui diffère de celle de leurs deux parents ? ».

 

Cette problématique touche donc des individus qui se situent dans une période ou leurs choix politiques vont bientôt s’exprimer à traver leur vote. Nous avons trouvé intéressant de nous pencher sur les raisons qui pouraient en partie expliquer la création de leur identité politique. Pour cela, il nous a semblé original d’essayer de déterminer les facteurs qui expliquent ce qui pousse des individus de cet âge à avoir une identité politique qui diffère de celle de leurs parents, ayant bien conscience que l’identité politique des individus de cet âge est fortement déterminée par l’opinion politique d’un ou des parents.

 

Selon moi, une des difficultés la plus intéressante que nous ayons rencontrée lors de notre étude a été celle de déterminer la façon la plus pertinente et la plus réalisable de cibler les individus à interroger. Le ciblage a en effet, lors de nos discussions, soulevé plusieurs questions dont nous avons dû débattre.

Parmi les interrogations soulevées lors de cette étape, nous nous somme tout d’abord  questionné sur le nombres d’élèves à interroger. Notre choix fut fortement influencé par le nombres d’élèves en désaccord politique avec leurs parents que nous nous attendions à trouver et bien sûr par la faisabilité d’un certain nombres d’entretiens.

Une autre question fut de déterminer comment trouver des élèves qui ont une opinion divergente de celle de leurs parents. Plusieurs options nous semblaient réalisables, soit faire un questionnaire préalable au focus group ou aux entretiens, soit directement intervenir en classe et introduire oralement le sujet. Cela nous a amené à nous demander combien d’élèves et donc combien de classes étaient nécessaires afin de trouver nos individus divergents.

Un autre questionnement auquel nous avons fait face fut celui de la nature, du nombre et de la géographie de/des établissement(s) scolaires dans lesquels nous aimerions mener notre enquête. Fallait-il se concentrer sur un établissement ? Si oui, un établissement religieux ou public, un établissement francophe ou néerlandophone, et dans quel commune ? La nature et le lieu de l’établissement scolaire sont-ils déterminants dans les identités politiques des élèves qui les fréquentent au point que le choix d’un établisement en particulier vienne biaiser notre recherche ? Ici encore ce fut largement la question de la faisabilité qui a guidé notre choix.

Nous nous sommes ensuite demandé comment motiver les individus à participer à un entretien, ici aussi, plusieurs options se sont présentées : arriver à les mettre à l’aise et faire naître un sentiment d’empathie en leur rappelant que nous aussi nous sommes des étudiants et qu’il y a peu nous fréquentions également les établissements scolaires, de plus leur proposer des boissons, et réaliser le/les entretien(s) directement dans leur école pour qu’ils n’aient pas à faire de déplacements.

 

J’ai donc trouvé ce processus de questionnement lié au ciblage des individus à interroger intéressant. Des questions qui, de prime abord, paraissaient avoir des réponses évidentes se sont révélées être problématiques et cacher d’autres questions.

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