Réflexion sur la méthode choisie: l’entretien face à face.

Afin de répondre à notre question de recherche, “comment les journalistes appréhendent et réagissent vis-à-vis de la perte de confiance/méfiance, des citoyens envers les médias traditionnels ?”, mes collègues et moi avons décidé d’utiliser la méthode qualitative de l’entretien de type semi-directif.

 

L’échantillon que nous avons pris en considération est formé par des journalistes.

Au début de notre travail, notre démarche leur a été présentée sous forme de courriel électronique, expliquant clairement la question de recherche, notre but, nos motivations du choix du sujet suivis par des sous-questions permettant d’illustrer de manière générale notre intérêt et ce sur quoi nous nous voulions le plus focaliser.

 

Bruxelles, lieu de notre enquête, étant la capitale d’Europe, nous a permit de travailler dans un contexte multiculturel. Les journalistes, avec qui nous avons pris contacte, ont différentes nationalités (italienne, belge et israelienne), avec des backgrounds et des intérêt pour une pluralité de sujets. Je considère cette variété comme étant un point fort de notre travail parce qu’elle nous a permit d’avoir des réponses multiples.

 

Defini par Savarese comme “une technique de collecte d’informations orales, un évenement de parole qui se produit dans une situation d’intéraction sociale entre un enquêteur et un enquêté”, nous avons ressenti d’accompagner notre entretien par un questionnaire structuré par des questions brèves, ouvertes et prédéterminées.

Cette nécessité et choix dérivent du fait que ce type d’enquête est potentiellement la plus intéressante et la plus efficace pour la qualité et quantité d’information que l’on peut recueillir, permettant de vérifier certains informations et de contrôler les réponses des répondants, en évitant tout mal de compréhension des questions.

Nos questions clés ont été formulées suite à un état de l’art et définissent les sujets à explorer de manière plus précise en donnant aux interrogés une certaine marge de manœuvre nous permettant, en principe, de délimiter le sujet comme nous le souhaitons le plus.

 

Malgré certaines difficultés rencontrées tout au long de notre entretien (difficulutés de prise de contact, enquête destabilisée, questions peu précises et mal formulées), d’après nous, utiliser l’ interview face à face permet de récolter plus d’informations, réorienter l’entretien sur la bonne direction si nécessaire, comprendre le raisonnement et les sentiments ressentis par les journalistique, regarder de plus proche leurs réactions face à nos questions et donc optimiser la qualité des résultats (exemple: reformualtion de certaines questions).

Il faut bien noter que cette méthode d’enquête utilsée, nous a aidé non seulement à trouver des résultats pour notre recherche, mais aussi, en tant qu’étudiants en master de Relations Internationales, d’élargir notre vision des évenemnets, aller au delà des apparances, faire la connaissance d’une certaine élite, regarder de plus proche un monde nouveau/inconnu et de nous mettre dans une position plus élevée par rapport à celle que nous occupons tous les jour en tant qu’ étudiants.

Finalement, cette intéraction permet de développer de nouvelles capacités communicatives et mener des vraies relations avec le monde journalistiques  et non..