Pourquoi avoir choisi le CETA comme cas d’étude ? – Billet individuel – Blandine Crutzen

Pourquoi avoir choisi le CETA comme cas d’étude ? – Billet individuel – Blandine Crutzen

 

Dans les divers billets que nous avons publiés sur notre enquête « CETA/Wallonie : sentiments ou objectivité ? », nous avons abordé de nombreux points. Toutefois, nous ne vous avons jamais indiqué de quelle manière nous nous sommes retrouvées à travailler sur ce sujet. C’est ce processus que je vais vous exposer dans ce billet personnel.

 

Lorsque, dans le cadre de notre cours de « Méthode d’enquête de terrain », nous avons dû choisir l’événement sur lequel nous voulions travailler en lien avec le phénomène de post-vérité, nous – Charlotte, Layla et moi – avons regardé attentivement la liste non-exhaustive des sujets proposés par nos professeurs afin d’y trouver de l’inspiration. Nous avons toute fait ressortir les éléments qui nous interpellaient le plus. Il a ensuite fallut tenter de trouver les points qui nous rassemblaient et qui nous permettraient d’avoir un sujet d’étude qui nous motive/intéresse toutes les trois.

 

Bien que ce soit pour des raisons différentes, il est très vite apparu que nous voulions toutes les trois nous pencher sur la question de la post-vérité dans les medias traditionnels. Toutefois, le sujet « medias traditionnels » représentait un cadre de travail bien trop large pour mener une enquête. Il nous fallait donc le préciser d’avantage en choisissant un cas d’étude précis. Le choix était vaste puisque les journaux couvrent un grand nombre de sujets. Nous avons donc dû nous concentrer sur ceux qui étaient susceptibles de présenter un intérêt dans le cadre d’une enquête de terrain ; et plus particulièrement un événement qui nous permettait de relier post-vérité et medias traditionnels.

 

C’est à ce moment là que les choses se corsèrent un peu, car de nombreux sujets piquaient notre curiosité. Après que chacune d’entre nous ait énoncé des sujets traités par les medias qui réveillaient notre intérêt et plusieurs discussions, nous avons réussi à en dégager trois : la crise des réfugiés, les élections présidentielles, et le CETA. Ce dernier ne faisait au départ pas unanimité et n’était pas vraiment notre premier choix. Dans ce cas, pourquoi est-il devenu notre cas d’étude ?

 

Après plusieurs discussions visant à réduire, affiner et préciser notre sujet pour parvenir à une question de recherche, nous nous sommes rapidement rendu compte que les sujets tels que celui des réfugiés ou celui des élections étaient difficiles à aborder en si peu de temps. De plus, il était compliqué de définir la période à analyser ; où devait-elle commencer et finir ?

 

Nous nous sommes donc tournée vers le CETA, et plus précisément la « crise wallonne face au CETA ». Elle nous offrait un cadre déjà délimité puisqu’elle s’étalait uniquement entre le 14 et le 31 octobre 2016. De plus, il nous était possible de nous d’analyser cet événement en lien avec les medias traditionnelles, et plus particulièrement les journaux belges francophones ; ce qui nous permettait une nouvelle délimitation de notre champs d’étude. En outre, ce sujet donnait un bonne faisabilité à notre enquête puisque tous les éléments dont nous avions besoin de trouvaient à proximité et ne nous demandaient pas des déplacements ou des investissements démesurer pour le temps qu’il nous était imparti. Il nous suffisait maintenant de formuler notre question de recherche : « La post-vérité : Comment joue-t-elle un rôle ou non dans la couverture de la crise CETA/Wallonie par les medias traditionnels francophones ? ».

 

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