Cette année notre groupe a choisi de s’intéresser au conflit qui existe entre les associations à but non lucratif et les organismes à but lucratif au sujet du volontariat humanitaire qu’elles proposent. Pour mener notre enquête, nous avons choisi de mener des entretiens. Le choix nous est paru à tous évident notamment car l’entretien nous permet d’appréhender les visions des deux types d’organismes concernant le volontariat humanitaire et de les comparer par la suite l’une et l’autre.

Comme notre groupe s’entend très bien nous n’avons pas eu de mal à nous répartir les tâches notamment concernant la direction des entretiens. Chacun était en charge de contacter l’un des organismes. Les entretiens se déroulent avec deux membres du groupe ce qui permet à l’un de poser les questions tandis que l’autre note et inversement afin que nous participions de façon égale.

L’un de nos critères de recherche était de cibler des organismes de référence,« connus » du grand public. Au départ, notre choix s’était porté uniquementsur le Service Volontaire International et Projects Abroad ayant eu un différend judiciaire. Toutefois pour une vision plus complète du sujet et du conflit, nous avons finalement choisi un échantillon qui se compose de deux types d’organismes différents — les associations à but non lucratif : le Service Volontaire International et JAVVA et les organismes à but lucratif : Projects Abroad et WEP.

Un autre critère de recherche consistait à cibler des organismes ayant un siège à Bruxelles afin de maximiser les chances d’avoir un entretien physique avec elles. Le cas de Projects Abroad est à part car il nous tenait vraiment à coeur d’avoir un échange avec eux, du fait d’un différend judiciaire qu’ils ont eu par le passé avec le Service Volontaire International. C’est pourquoi la communication avec le représentant de l’organisme s’est faite par téléphone. Mais ce n’est pas le seul à nous avoir proposer un rendez vous téléphonique : WEP a également souhaité un rendez vous téléphonique. Nous craignions que ces entretiens aient moins de valeur car la communication/relation qui se noue lors d’un entretien physique permet davantage d’interactions que l’entretien téléphonique qui reste a priori plus froid et plus impersonnel. Toutefois l’entretien avec Projects Abroad s’est finalement déroulé par Skype vidéo et s’est très bien passé.

Pour chaque organisme que nous avons contacté nous avons toujours eu une réponse positive, ce dont nous sommes très satisfaits. A l’heure actuelle, l’entretien avec JAVVA a déjà été réalisé, de même que celui avec Projects Abroad. 

L’entretien qui s’est déroulé avec JAVAA, auquel j’ai participé, s’est très bien passé. Nous en sommes très satisfaits car avons pu rencontrer Laura qui travaille depuis 7 ans chez JAVAA. Elle a pu répondre à toutes nos questions et nous donner la vision de JAVVA sur le volontariat humanitaire Nous avons surtout pu nous rendre compte de ce que nous cherchions : le conflit qui existe entre les deux types d’organismes. L’entretien peut également nous réserver des surprises comme ce fut le cas lors de l’entretien avec JAVVA où nous avons pu également parler avec une ancienne salariée de chez WEP, Claire – c’est un organisme « opposé » à JAVVA (association à but non lucratif) puisque c’est une entreprise privée.