[Groupe 8] Billet individuel – Estelle Bochatey
Cette année la thématique étudiée est celle du conflit. Dès la constitution des groupes, il a fallu réfléchir à un sujet précis autour de cette thématique, ce qui n’a pas été simple car nous avions tous, au sein du groupe, des idées différentes. Après de nombreuses recherches sur cette thématique, nous nous sommes mis d’accord sur le conflit entre Greenpeace et ENGIE Electrabel, notre problématique étant « Outre le fait d’être une dénonciation faite à l’encontre d’Engie Electrabel, en quoi le classement concernant les fournisseurs d’énergie verte publié en 2016 par Greenpeace peut-il être considéré comme la manifestation d’une nouvelle critique faite à l’encontre de l’utilisation du nucléaire, et plus particulièrement en Belgique? ». Or, à la suite du feedback du premier billet collectif, comme évoqué par les professeurs, nous nous sommes rendus compte que notre problématique était trop descriptive et pas assez axée sur le conflit, il ne s’agissait pas d’une question univoque, claire et compréhensible dès sa lecture ; nous avions pris en compte trop d’éléments et nous nous sommes trop éloignés du sujet principal, à savoir le conflit autour des énergies vertes et du nucléaire. De plus, notre première problématisation reflétait un jugement de valeur, et nous ne nous en étions pas aperçus avant que les professeurs nous en fassent la remarque. Par la suite, nous avons donc repensé une nouvelle problématique davantage axée sur la perception des énergies vertes et l’expression de la lutte autour du nucléaire, en prenant pour étude de cas les classements de 2016 et de 2018 publiés par Greenpeace sur l’utilisation du nucléaire, classements dans lesquels ENGIE Electrabel se situe en bas.
Notre principale erreur a été dès le début d’inclure au sein de notre problématique le cas des classements. Or, il ne s’agit que d’une étude de cas sur laquelle nous devons nous appuyer pour prouver (ou non) que le conflit se situe en réalité autour du nucléaire. Cette inclusion au sein de notre problématique nous en a fait perdre le but principal, à savoir celui du conflit. Ensuite, il a fallu que nous reformulions également notre hypothèse et notre question de recherche, qui elles aussi n’étaient pas centrées sur la thématique du conflit mais sur l’élaboration des classements et leurs conséquences pour ENGIE Electrabel. Les deux entités ne conçoivent pas ce qu’est un fournisseur d’énergie verte de la même manière, et donc le conflit se situe en réalité autour du nucléaire, le classement des fournisseurs d’énergie n’étant qu’une expression de ce conflit. Une fois encore, il a fallu reformuler nos hypothèses et notre question de recherche à la suite du premier billet collectif, ce qui est arrivé assez tard dans le calendrier car nous étions déjà début Novembre et nous avions déjà contacté Greenpeace et ENGIE Electrabel pour obtenir des entretiens. Mais cela ne nous a pas démotivés pour autant et nous avons mené à bien nos entretiens chez les deux acteurs concernés.