[Groupe 2] Billet individuel – Maria Midon

[Groupe 2] Billet individuel – Maria Midon

L’unanimité du groupe quand une des membres du groupe a mentionné le sujet de la mémoire coloniale a été très claire. C’est un sujet très peu discuté dans la majorité des milieux, même dans le cadre académique des sciences sociales et politiques. En effet, quand nous avons commencé a faire notre recherche (plus notamment la conférence du Collectif Mémoire Coloniale et Lutte Contre les Discriminations et la lecture des articles de presse), nous avons vérifié le fait que le discours de la plupart des hommes et femmes politiques est ou bien la banalisation de la réalité, ou bien le simple silence.

Nous avons décidé de orienter notre recherche vers ce collectif mentionné en particulier au même temps que nous ferions un analyse du discours « officiel » du gouvernement et du ministère d’éducation. Ayant considéré que la thématique est trop baste et générale, nous avons décidé d’analyser la relation entre une des figures les plus importantes de l’indépendance du Congo, Patrice Lumumba et ce discours officiel, qui ne le mentionne presque pas. Pour être plus précis, nous avons remarqué l’événement d’inauguration de la Place Lumumba à Bruxelles, dans un endroit très proche d’Ixelles, où le bourgmestre avait refusé l’instauration d’une place sous le nom du personnage. La decision de la commune de Bruxelles a causé une situation de tension que nous avons considéré serait un étude de cas très intéressant. La méthodologie choisie serait donc l’analyse du discours « officiel » d’une part, et des entretiens avec des membres du Collectif Mémoire Coloniale et Lutte Contre les Discriminations.

Comme groupe, nos plus notables difficultés ont été la recherche des sources scientifiques pour baser notre recherche et la formulation d’une problématique suffisamment précise. Nous n’avons pas encore commencé le processus des entretiens, mais nous avons rencontré un obstacle quand nous avons contacté le Collectif, qui ne peut pas satisfaire nos demandes. Nous aurons voulu mener des entretiens individuels aux plusieurs membres du Collectif; par contre, ce dernier peut seulement s’arranger pour organiser un entretien collectif dans la même salle.

Comme individu, je suis la seule personne du groupe à ne pas être Belge. Je n’ai pas reçu une éducation en Histoire de la Belgique. Le plus grand défi pour moi a été de pouvoir suivre le débat et les conversations avec mes partenaires du groupe. Par contre, le conflit de la mémoire historique est aussi présent dans mon pays de naissance. En effet, l’Espagne a vécu presque 40 ans de dictature militaire dans le siècle dernier, et dans nos écoles on mentionne très brièvement la réalité de la dictature et, plus notamment, de la transition qui a défini la démocratie dont on vive actuellement. Tout au long notre recherche, j’ai arrivé a faire des comparaisons avec le cas de la mémoire coloniale du Congo et cela m’a aidé a comprendre l’essence de plusieurs de nos concepts.

 

Maria Midon

Laisser un commentaire