Grâce à notre enquête, nous avons le projet d’analyser les principales représentations de l’exportation du conflit israélo-palestinien.

Nous avons choisi de collecter nos données auprès des étudiants Science politique de l’ULB, niveaux bachelier et master. En effet, pour des questions de praticité, nous avons décidé de nous concentrer sur des étudiants de l’ULB. Il nous semblait difficile de mener une enquête sur des professionnels car la durée de l’enquête est limitée dans le temps. Néanmoins, nous désirons parvenir à réaliser un échantillon homogène dans le but d’obtenir des résultats satisfaisants.

Ma principale inquiétude est d’obtenir des résultats qui nous permettent de comprendre les représentations et les logiques d’action uniquement de manière superficielle.

Notre méthode d’enquête choisie est le « focus group », c’est à dire un groupe de discussion autour du conflit israélo-palestinien afin d’analyser les différentes représentations issues de l’exportation du conflit. De nombreuses recherches ont été réalisé sur ce sujet mais notre échantillonnage est original. Pour ma part, je trouve l’idée du « focus group » très intéressante car c’est un outil d’enquête qui m’était inconnu jusqu’à présent. Le « focus group » nous permettra un traitement qualitatif des données et d’enquêter de manière originale.

Pour réaliser notre « focus group », nous avons mis en ligne un questionnaire afin de sélectionner les participants. Le questionnaire a été partagé dans les différents groupes Facebook des promotions de science politique et également par e-mailing. Il était important pour nous d’avoir le maximum de réponse positive si nous voulions organiser notre focus-group. Les questions nous ont permis d’identifier différents profils dans le but d’optimiser l’homogénéité des avis dans le débat. Nous désirons assurer une parité des genres mais également de pouvoir réellement observer les différentes représentations du conflit au sein de cet échantillon.

La méthode du « focus-group » peut s’avérer difficile à réaliser. La phase de préparation du débat est fondamentale. Nous avons conscience de possibles décalages avec nos expectations. Il nous faut prêter attention au contexte de la rencontre, à la configuration du lieu, à l’attitude des participants… Le modérateur devra veiller à ne pas influencer les réponses tout en gardant le contrôle de l’interaction entre les enquêté.e.s. L’évolution des interactions entre les enquêté.e.s est imprévisible et il sera important de prêter attention à ce qu’ils soient à l’aise dans le débat. J’ai également la crainte de ne pas pouvoir recueillir les informations souhaitées à cause qu’on ne puisse pas réellement anticiper la tournure du débat.

Cette semaine, nous sommes très surpris et satisfaits des nombreuses réponses à notre questionnaire. Nous avons eu une septantaine de réponses et environ une dizaine de personnes qui acceptent de participer au « focus-group ». Cette bonne nouvelle réduit le risque de ne pas trouver assez de candidats pour réaliser notre enquête. Elle nous laisse plus de liberté pour assurer une sélection homogène.