Notre groupe a décidé de travailler sur les préférences politiques des étudiants, plus précisément, le conflit existant dans la reproduction intergénérationnelle des préférences électorales. Notre questionnement ne consiste pas à savoir si cette reproduction existe mais plutôt comprendre pourquoi certaines personnes ne votent pas comme leur parents et ne reproduisent pas la tendance intergénérationnelle. Avec comme hypothèse que la variable la plus courantes à une non-affiliation est le changement de catégorie sociale. Nous avons trouvé le sujet intéressant à traiter, d’une part en lien avec le thème du cours, d’autre part à cause de l’approche différente que nous avons décidés d’analyser.

A première vue, comprendre le positionnement des étudiants parait chose simple mais en réalité lorsque nous avons avancé dans l’enquête, les choses se sont compliquées. Tout d’abord, nous avions décidés d’interroger uniquement les étudiants en sciences politiques car nous avions considérés que ces derniers étaient les plus aptes à répondre à nos questions. Mais après les différentes discussions que nous avons eu avec vous, nous avons compris que cela n’était pas suffisant. Que nous ne pouvions pas tester notre hypothèse en étudiant uniquement des étudiants de science politique mais qu’ il faudrait pour cela les comparer avec des étudiants dans d’autres domaines d’étude.

Plus loin dans la démarche de notre enquête, lors de la réalisation des interviews, je me suis rendu compte que « parler politique » relève du challenge et c’est visiblement la plus grande difficulté de notre enquête. En effet, il a tout d’abord été compliqué de trouver des personnes qui voulaient bien répondre à notre questionnaire. Ensuite, même lorsque certaines personnes acceptent, j’ai pu ressentir certaines réserves quant aux réponses, surtout lorsque le choix politique n’est pas assumé. Dès lors, il a été nécessaire de trouver des moyens pour éviter ce gêne lors des entretiens. L’argument qui a le plus fonctionné pour montre en confiance les différents étudiants, est l’anonymat. Après avoir été rassurés quant à l’intérêt scientifique et l’utilisation des données de manière anonymes, plusieurs se sont sentis plus à l’aise d’exprimer leurs idées et également celles de leurs parents.

Pour finir, lors des entretiens semi directifs que j’ai pu réaliser, je me suis aperçu que mes premières données récoltées n’étaient pas utilisables notamment a cause du problème lié à la dimension politique de mon sujet. De ce fait, en plus de l’argument par rapport à l’anonymat utilisé, j’ai décidé de lire la littérature à ce sujet. Celle ci m’a réellement aider à comprendre les techniques et méthodes à adopter lors de mes entretiens afin que mes données récoltées soient utilisables. J’ai pu déceler des récurrences et j’ai également pu confronter les réponses reçues avec l’hypothèse que nous avions choisie.