Réflexion sur l’élaboration du questionnaire.- Billet individuel de Sophie Golfinos

Réflexion sur l’élaboration du questionnaire.- Billet individuel de Sophie Golfinos

Notre groupe s’intéresse à l’influence des réseaux sociaux sur l’adhérence des jeunes à des théories complotistes concernant les attentats du 16 novembre 2015 à Paris et ceux du 22 mars 2016 à Bruxelles. Nous avons, après maintes réflexions, décider d’établir un questionnaire car cela nous semblait être la méthode la plus adaptée pour répondre à notre question de recherche, les focus groupe étant trop difficile à réaliser, couteûx et impersonnels ce qui pouvait fausser nos résultats finaux. De ce fait, nous avons décidé de nous intéresser à une classe d’âge allant de 15 à 20 ans car nous pensons que celle-ci est la plus influencée par internet et les réseaux sociaux. Afin d’améliorer l’efficacité de notre travail, nous avons décidé que chacun s’occuperait d’une tâche précise. J’ai donc choisi de me pencher sur l’élaboration des questionnaires que nous emploierons pour interroger des élèves de secondaires dans plusieurs écoles de la région de Bruxelles.

Pour commencer, avant d’entreprendre le questionnaire, j’ai décidé d’établir certaines recherches sur le sujet afin de savoir quelles questions pourraient être les plus pertinentes pour répondre à notre hypothèse de départ : Dans quelle mesure les attentats 2015-2016 (Charlie Hebdo, 13 novembre, 22 mars) ont-ils renforcé l’adhésion à l’imaginaire complotiste en Belgique ? J’ai pu remarquer que depuis dix ans internet, et plus particulièrement les réseaux sociaux, ont totalement modifié la manière de s’informer, de filtrer les informations et de se créer ses propres opinions, ce qui peut engendrer l’accès à de mauvaises informations ou à des phénomènes particuliers tels que la croyance à des théories du complot. De ce fait, j’ai considéré important d’établir des questions en rapport avec l’utilisation d’internet tel que : quels réseaux sociaux utilisez-vous le plus souvent pour vous informer ?

Par le biais de ces questions on pourra établir s’il existe une réelle corrélation entre l’augmentation de l’utilisation des réseaux sociaux pour s’informer sur l’actualité et l’adhérence des jeunes à des théories complotistes et de ce fait vérifier notre hypothèse. J’ai également trouvé important de questionner les jeunes sur leurs points de vue concernant les attentats de Paris et de Bruxelles et d’analyser si ceux-ci se rapprochent ou pas de la version véhiculée par les médias traditionnels. Lors de ce questionnaire j’ai également posé des questions concernant les identités de l’interrogé tel que l’âge, la religion, les activités extra-scolaires ainsi que le niveau d’étude. Par le biais de ces questions nous espérons dégager des similarités entre des caractéristiques particulières et l’adhésion à des théories du complot et constater si, par exemple l’âge, la religion ou le niveau scolaire contribue à ce phénomène. Cependant, notre principale crainte concernant la méthode par le questionnaire serait que les jeunes ne répondent pas honnêtement ou sérieusement aux questions et que cela fausse les résultats.

Nous espérons également que nous réussirons à avoir plusieurs réponses au questionnaire et que les élèves accepteront d’y répondre. De ce fait, nous comptons également établir des entretiens avec des experts sur le sujet afin d’obtenir une enquête de terrain complète.

Sophie Golfinos

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