[Billet Collectif n°1 – Groupe 7] « La construction de l’identité dans l’armée de terre belge »
Alors que le monde n’a cessé de se déchirer dans des conflits armés violents depuis la fin de la Guerre Froide, nul n’aurait pensé que les récents événements qui se sont produits un peu partout autour du globe mais surtout au Moyen-Orient, à travers, notamment la guerre en Syrie auraient pu avoir des répercussions sur le territoire européen ; modèle de démocratie et de pacification. Depuis les attentats de Paris, ont succédé sur le territoire européen, de nombreuses autres attaques sanglantes. Ces tragédies ont traumatisé l’Europe entière alors qu’elle se pensait à l’abri du danger du monde extérieur. Bien que l’Europe ait su se ressaisir et faire son deuil, les cicatrices sont restées. Ces cicatrices ont pris la forme d’une société obnubilée par la sécurité. En effet, des médias jusqu’à dans nos rues, l’armée est de retour. C’est de cette omniprésence de la Grande Muette dans notre société que s’est forgé notre questionnement sur cette vieille institution qu’est l’armée.
La thématique de cette année étant l’identité, il nous a paru évident qu’un métier aussi particulier, rassemblant dans une même fonction un uniforme commun, une vie commune et des prises de risques élevées devait forger un lien particulier entre les membres de l’armée. C’est ce lien que nous allons explorer durant notre travail de recherche.
Dans un souci de précision et de faisabilité liée au temps, nous avons dû cibler notre échantillon à l’armée de terre belge. En effet, notre choix est motivé par le fait qu’il nous sera plus facile et plus accessible de recourir à l’armée de terre qu’à d’autres unités comme l’armée de l’air ou les Navy pour notre enquête. De plus, il nous semblait plus judicieux de partir sur l’armée belge pour une question de facilité d’accès car les bureaux se trouvent à Bruxelles.
Nous partons de la question de départ : « Comment se forme l’identité collective au sein de l’armée de terre belge ? » pour en arriver à notre problématique. Nous avons rencontré, ici, une petite difficulté. En effet, à défaut d’une réponse à notre mail envoyé aux ressources humaines de la défense belge, nous n’avons pas encore la possibilité de savoir ce qui est envisageable pour notre collecte de données. C’est pourquoi, nous avons sélectionné deux problématiques que nous choisirons une fois après avoir reçu une réponse.
Nous envisageons pour le moment deux pistes. Nous avons, dans un premier temps, contacté l’ERM (l’école des officiers de l’armée belge). Nous n’avons, à l’heure actuelle, reçu aucune réponse. Dans un deuxième temps, nous avons contacté l’État Major de l’armée belge dont nous attendons aussi une réponse.
Notre première problématique porte donc sur l’ERM et ses étudiants, futurs officiers de demain. Nous nous sommes demandé si la vie commune au sein de cette école d’officiers, ainsi que les différents cours enseignés sont les catalyseurs d’une identité commune au sein des étudiants avant même de rentrer dans l’armée.
Notre deuxième piste serait de s’intéresser directement aux militaires en fonction plutôt qu’aux élèves. Notre problématique serait portée sur la question de savoir si les différents éléments propres à l’armée comme l’uniforme, les missions, la vie commune, l’esprit de corps, … participent à la formation d’une identité collective au sein de l’armée de terre et si ce sentiment évolue au cours de la carrière.
Elodie Bukasa
Jonathan Josse
Jihane Lezbare
Jemma Simonyan