Parce-que le temps qui court … Billet individuel E.Huant

Parce-que le temps qui court … Billet individuel E.Huant

En tant qu’administratrice web de mon groupe, il m’a paru important de lancer une dynamique de travail et de groupe dès le départ afin de ne pas nous retrouver piégés par le temps ni pénalisés par des retards dans les travaux à publier, tout en offrant une qualité de travail qui soit la meilleure possible. Nous complétons à plusieurs mains nos écrits, ce qui demande une grande capacité d’organisation et de concertation. L’étape qui, selon moi, a marqué le tournant de notre recherche n’a sans doute pas été du domaine purement théorique puisqu’il s’agissait d’établir notre planning de travail. J’ai alors lancé une page web sur laquelle nous pouvions tous écrire en simultané et ai, date par date, proposé une idée de l’avancement idéal de notre recherche. C’est à ce moment que nous avons réalisé que le temps nous était réellement compté et la difficulté que nous allions rencontrer de faire une recherche de qualité sans se précipiter mais en temps voulu. En effet, notre projet consiste à analyser les identités des jeunes français à Uccle et à comparer l’intégration de ceux scolarisés au lycée français et ceux scolarisés dans une école belge. Pour ce faire, nous avons prévu de distribuer un questionnaire dans des classes d’âge équivalent. Bien que nous ayons eu un écho positif de la part du lycée français, nous n’avions pas prévu que la réalisation même du questionnaire allait nécessiter tant de temps. Or ce questionnaire remis aux écoles était la condition sine qua non sans laquelle nous ne pouvions commencer notre démarche de prise de contact, le questionnaire permettant de rassurer l’interlocuteur sur le sérieux de notre recherche et d’éveiller sa curiosité quant aux conclusions que nous allions en tirer. Qui-plus-est, après une première vague de courriels envoyés aux écoles belges, nous nous trouvons actuellement toujours sans réponse, et devons à présent multiplier les angles d’approche (contacts, téléphone, aller sur place) pour essayer de convaincre une école d’Uccle de nous permettre de collecter nos données, et prenons donc du retard quant au planning, peut-être quelque peu ambitieux, que nous nous étions initialement fixé. Enfin, peu d’entre nous ont déjà utilisé des logiciels de traitement des données. Nous restons donc dans l’expectative concernant le temps que prendra cette partie de l’enquête et espérons avoir le loisir de mettre en perspective ces résultats avec des entretiens ou des focus-groupe. Nous souhaitons pouvoir donner ainsi plus de profondeur et de nuances à nos conclusions.

Comme disait le philosophe Jean-François Lyotard, “dans un univers où le succès est de gagner du temps, penser n’a qu’un défaut mais incorrigible : d’en faire perdre”. 

 

Edwige Huant

groupe 9

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