La construction de l’identité au sein de la Défense (Billet personnel de J. Josse)
Le sujet que nous avons choisi dans le cadre du cours « Méthodes d’Enquêtes de Terrain », amène le thème annuel du cours : l’identité, au sein de cette institution si particulière qu’est « La Défense » et plus particulièrement le 2ème bataillon de Commandos belge. Nous désirions étudier comment se forme l’identité au sein d’une unité et par quel biais.
Quand on « s’attaque » à une institution si ancienne et surtout autant hiérarchisée que celle-ci, des difficultés il y en a, mais pas toujours là où on s’y attend !
De prime abord notre plus grande crainte était de ne pas avoir accès à La Défense ou de ne pas avoir toutes les autorisations nécessaires. Pourtant nous sommes facilement entrés en contact avec des personnes très ouvertes et qui se sont avérées de très bon conseil. Nous avons pu avoir assez rapidement un rendez-vous à l’Etat-Major avec le Colonel Pirson et le Major Delhaie.
Tant le Colonel que le Major ont été très réceptifs lors de notre première rencontre. Ils nous ont permis de présenter le sujet tel que nous pensions le traiter et nous ont ensuite aiguillés dans une direction qui serait plus acceptable et acceptée par l’institution. Ils nous ont présenté les possibilités qui s’offraient à nous et ont utilisé leurs connaissances personnelles pour nous aider à réaliser ce travail.
Il y a bien-sûr des règles à respecter. Nous devons rendre des comptes et ne pouvons faire comme bon nous semble, et cela implique tant le travail écrit que le questionnaire ainsi que la capsule vidéo. Mais rien de tout cela ne me paraît insurmontable.
Notre plus grand ennemi a été le temps !
Lorsqu’on réalise un travail comme celui-ci, il est indispensable d’organiser de petites réunions car, malgré les nouveaux moyens de communication, il est parfois plus efficace de se voir physiquement, même si ce n’est que quelques heures. Le fait que nous soyons un groupe de quatre personnes présente un avantage pour la répartition du travail mais implique également qu’autant de personnes doivent être disponibles au même moment et ce n’est pas toujours facile étant donné que plusieurs d’entre nous ont un « job étudiant ». Et il faut aussi conjuguer avec nos cursus qui ne sont pas tous exactement les mêmes.
De plus, même si nous avons eu assez rapidement un rendez-vous très fructueux à l’Etat-major, il nous fallait par la suite trouver une date pour réaliser nos interviews et c’est là que les choses se sont corsées.
Sans compter le risque d’empiéter sur l’organisation de l’unité, étant donné la position géographique de la base, il n’est pas facile d’y retourner à plusieurs reprises, l’accès impliquant en outre une certaine démarche vu la nécessité d’obtenir des autorisations particulières.
On a donc très vite décidé de tout faire le même jour. Trouver une date qui convienne tant à nous quatre qu’au Major, qui est notre référent, ainsi qu’à l’unité a été très difficile.
Il en résulte que nous réaliserons nos interviews le 14 mai, ce qui ne nous laissera pas beaucoup de temps pour analyser nos données avant notre présentation orale et la remise de notre travail.
Nous aurons donc du pain sur la planche après nos interviews !