[Groupe 1 – Billet individuel – Marine Delbecq]
Dans le cadre de ce cours, nous avons choisi d’approfondir notre enquete de terrain sur la thématique suivante « Le conflit entre l’aide citoyenne et la criminalisation des migrants par les autorités publiques dénonçant dans certains cas la solidarité des citoyens comme un délit ». Ce choix n’a pas été simple car nous avions beaucoup d’autres idées qui étaient cependant moins réalisables. Nous nous sommes penchés sur ce sujet car nous voulions à tout prix un sujet d’actualité brulante qui se passait en Belgique pour plus de facilité d’accès aux sources.
Pour délimiter notre recherche nous nous sommes posés la question suivante « De quelle manière est perçu le délit de solidarité et la criminalisation des migrants des autorités publiques par l’action citoyenne et les ONG présentes au parc Maximilien? ». Nous nous sommes rapidement aperçu que le choix du thème était certes une chose importante, mais que le choix crucial était celui de la méthode que nous allions utiliser pour réaliser ce travail.
Pour ce faire, nous avons effectués plusieurs recherches pour identifier les lieux et personnes que nous allions étudier. En effet, le parc Maximillien est le lieu idéal pour l’observation de notre étude de terrain cependant il etait plus compliqué d’avoir accès à des hébergeurs directement. Nous avons rapidement décidé de ne pas nous pencher sur la question de l’action des politiques quand à ce problème majeur en Belgique par manque de temps nous avons donc plus cibler.
Pour contacter des hébergeurs de migrants en Belgique, les réseaux sociaux était un outil considérable. En effet il y existe une page officielle de l’hebergement citoyen où une multitude d’annonces sont postées pour aider ces personnes dans le besoin un maximum.
Pour effectuer notre travail au mieux, nous avons choisis non pas une mais deux méthodes ; celle de l’entretien soit en interviewant les personnes qui nous donnent leur accord soit en proposant de les questionner de manière anonyme, caméra eteinte, pour éviter qu’ils soient dans l’embaras juridiquement parlant et pour les mettre plus à l’aise. Nous nous sommes rendus directement sur le terrain au parc Maximillien pour questionner les personnes réfugiées.
Ensuite la méthode par questionnaire pour tenter d’approcher un bien plus grand nombre d’hébergeurs ne pouvant pas spécialement se déplacer ou ne souhaitant tout simplement pas nous rencontrer mais désirant tout de même participer en donnant leur avis. La rédaction des questionnaires s’est faite assez naturellement car nous avions dès le début bien délimité notre sujet. J’ai particulièrement apprécié d’analyser les résultats de ces questionnaires en analysant les différents styles de réponses. De plus nous avons décidé de rencontrer des « grands » du métier notamment le président de l’action citoyenne en Belgique ce qui a été pour moi un événement marquant dans le déroulement de ce travail. Grace à ces diverses méthodes nous avons pu receuillir des avis sous différents angles. D’une part les personnes dans le besoin ensuite les volontaires hébergeurs et enfin les personnes encadrant toute cette aide citoyenne. J’ai beaucoup appris depuis le début de ce travail de recherche grace à la rencontre de personnes formidables notamment mais aussi dans lors de l’élaboration de notre méthode de travail et d’esprit de groupe. En effet, celui ci est depuis le début très soudé et motivé, chacun apporte sa pierre à l’édifice. Nous avons réussi à se défaire des éléments inutiles à la bonne réalisation de notre sujet et à encadrer notre travail en privatisant la qualité de nos source au détriment de la quantité.