Groupe 5, billet individuel Ilyas Canbilen

Groupe 5, billet individuel Ilyas Canbilen

Etant donné que nous avons décidé de réaliser notre travail sur la mobilisation estudiantine qui a eu lieu pour donner suite à la fuite du projet de partenariat entre l’ULB et la société McKinsey lors de l’année 2016-2017, nous avons décidé de nous concentrer sur les associations étudiantes et les cercles. Pour cela nous avons dût choisir la méthode la plus adéquate de récolte de donnée en fonction de ns besoin et c’est naturellement que nous avons décidé de concevoir un questionnaire standard que nous allons soumettre à chacun des membres de cercles que nous allons interroger. Cela nous permettra de comprendre le processus de mobilisation des étudiants, mais aussi comment au sein d’un cercle la position du groupe vis-à-vis du sujet est exprimée car nous partons du postulat que tous les membres d’un cercle n’ont pas exactement la même opinion sur le sujet. De plus, le fait de soumettre le même questionnaire à tous les cercles interrogés nous permettra de faire ressortir les différences qu’il y a entre ceux-ci. Jusqu’à présent, nous avons réalisé deux entretiens et la première chose qui m’a frappé a été le fait que l’information du projet entre les deux entités à fuité grâce au BEA (Bureau des étudiants administrateurs) qui sont présent dans le conseil d’administration de l’université. Ce projet étant de base une information totalement confidentielle, le BEA a estimé qu’il s’agissait de quelque chose qui concernait tous les étudiants et a donc décidé de braver l’interdit et de faire prendre connaissance à tous de ce qu’il en découlerait. Je trouve cela est assez frappant de voir que ces étudiants ont transgressé les règles de confidentialité parce qu’ils considéraient que ce projet n’est pas bénéfique pour l’université et surtout qu’ils estimaient que les étudiants avaient le droit d’être au courant des questions les concernant. Il y a donc là cette notion de transgression que je trouve particulièrement intéressante. Je conclue ce billet en rajoutant aussi qu’une des première actions entreprise par les étudiants mobilisés a été la publication dans les média d’une carte blanche dans laquelle ils dénonçaient ce projet. Le fait de mêler des médias à cette affaire interne à l’université montre que les étudiants savaient que pour avoir un impact, il fallait que le plus de monde soit au courant de ce qu’il se passait et cela montre que ceux-ci ont parfaitement compris comment on peut utiliser les médias comme un moyen de faire pression sur les organes de décisions.

Laisser un commentaire