[Groupe 3] Billet individuel – Khadija OUELD AISSA

[Groupe 3] Billet individuel – Khadija OUELD AISSA

Dans le cadre de notre enquête de terrain, nous avons choisi d’analyser les principales représentations que notre échantillon se fait du conflit israélo-palestinien.

Pour le recrutement de nos participants, nous avons choisi de cibler plus particulièrement les étudiants de l’ULB, en Science politique, niveaux bachelier et master confondus. Nous avons choisi des étudiants pour des raisons de disponibilité. En effet, il est plus difficile de réunir des professionnels de la question aux agendas assez chargés. Nous avons veillé à constituer un échantillon homogène du point de vue de l’âge, du statut et matière d’étude.

Pour ce faire, nous avons opté pour la méthode du « focus-group » qui consiste à former un groupe de discussion autour d’un sujet, en l’occurrence le conflit israélo-palestinien, afin de collecter les principales perceptions et positions des participants au débat. C’est intéressant dans le sens où nous explorons un terrain inconnu. Cette méthode nous a semblé plus pertinente pour collecter les représentations des intervenants qui ne pourraient pas vraiment émerger avec la méthode du questionnaire par exemple. Par la dynamique du groupe, nous pourrions mieux identifier comment nos intervenants perçoivent la réalité du conflit.

Pour pouvoir recruter des participants, nous avons, préalablement, procédé à une pré-sélection à travers un questionnaires dans lequel nous avons formulé quelques questions. La passation de ce questionnaire nous permettrait de choisir des participants présentant une diversité de profils et d’opinions, ce qui enrichira les réponses. Cela nous permettra d’évaluer leur niveau d’information du sujet d’étude et de leur engagement éventuel dans des organisations militantes pour les différentes causes concernant le conflit étudié.  Cela nous permettra également de pouvoir identifier les répondants de la même tranche d’âge et d’assurer une certaine parité des genres.

La difficulté à laquelle nous pourrions être confrontés avec la méthode du « focus-group » serait d’éviter les « biais du modérateur » par des expressions qui pourraient orienter les réponses des participants, ce qui biaiserait nos données et nos résultats. Nous pourrions aussi être confrontés à des participants qui seraient gênés d’exprimer leurs réelles opinions et en évitant les tabous qui pourraient heurter certaines personnes. Les craintes seraient également de ne pas pouvoir recueillir les informations souhaitées nous permettant d’identifier les représentations de nos participants. L’autre difficulté serait de pouvoir amener les participants à respecter le temps alloué à chacune des questions, tout en évitant d’interrompre les intervenants et les empêcher d’aller en profondeur dans leurs réponses.

Jusqu’ici, à notre grande surprise, nous avons eu une septantaine de réponses à notre questionnaire dont plus d’une dizaine de personnes qui acceptent de participer au « focus-group ». L’idéal serait d’avoir une parité des sexes certaine diversité dans les idées assurant un enrichissement du débat, voire même des idées inattendues.

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