[Groupe 7 – Billet individuel] Romane Magneron
Dans le contexte éminemment politique des élections communales en Belgique, notre
groupe a décidé, de par un intérêt commun, de se concentrer sur le concept d’engagement
politique. Dans le cadre du thème du cours, « le conflit », nous voulons infirmer ou confirmer
l’idée qu’il y aurait une sorte de conflit sur la conception de l’engagement politique entre
petits-enfants (3e génération) et grands-parents (1ere génération). Ainsi, notre question de
recherche est la suivante: existe t-il un conflit dans la conception et l’expression de l’engagement politique entre les belges de la jeune génération actuelle et la jeune génération des années 68? Afin de constituer notre problématique et les différentes étapes
de notre enquête, nous avons réellement effectué un travail de groupe en nous réunissant tous
les mercredis dans le but de constituer les différentes tâches que nous aurons à mettre en
oeuvre dans l’optique de répondre à notre question de recherche.
Pour ce faire, nous avons décidé d’utiliser la méthode d’entretien semi-directifs afin de
laisser la possibilité aux personnes interrogées d’avoir un propos large qui permet de mettre
en lumière ses opinions, ce qui se révèle nécessaire pour une définition de l’engagement
politique. Au fur et à mesure de nos discussions, l’idée d’interroger deux membres de la
même famille en même temps a émergé. En effet, mettre en confrontation petit enfant et
grand-parent permettra de faire apparaître une évolution (ou non) des conceptions
politiques internes à la famille, les tensions ou les accords entre eux apparaîtront de façon
claire s’ils sont interrogés ensemble. De cette façon, les données récoltées sur leurs valeurs et
leurs opinions pourront être réellement approfondies et représentatives. Cependant, la
difficulté qui m’inquiète le plus jusqu’ici n’est autre que la contrainte de temps. En effet,
nous disposons de peu de temps pour récolter des données sur un échantillon large et ainsi
tirer des conclusions générales qui répondent clairement à nos hypothèses.
Dans cette méthode d’entretien semi-directifs, le point qui m’a le plus intéressé n’est
autre que la rédaction du questionnaire. Nous désirons observer s’il y a ou non un changement
de conception et de comportement vis-à-vis de l’engagement politique entre la première et la
troisième génération. Afin de trouver des réponses, l’objectif principal est de ne pas braquer
les personnes lorsqu’on les interroge, ce qui doit passer par un questionnaire plus ou moins
neutre. Or interroger deux membres de la même famille sur des sujets politiques peut se
révéler être un exercice délicat. En effet, le risque est que les opinions politiques divergent au
sein de la famille. Ainsi, notre questionnaire ne doit en aucun cas être aliénant pour les
interroger, et se concentrer vraiment sur le concept d’engagement politique en essayant
d’éviter autant que possible d’aborder les opinions politiques, afin que nos entretiens se
passent dans la sérénité. Dans cette optique, la rédaction du questionnaire s’axe plutôt sur le
parcours et les conceptions des personnes pour essayer de mettre en oeuvre des interactions
mutuellement constructives entre les deux partis. Mes entretiens ne commençant que la
semaine prochaine, je vais m’attacher à tenter d’être une médiatrice rassurante et à l’écoute
dans le but de récolter un maximum d’informations de qualité.