Groupe 5 – Billet personnel – Ornella Herman

Groupe 5 – Billet personnel – Ornella Herman

Dans ce billet individuel, je m’étendrais sur le concept de mobilisation. La mobilisation, avant, avait pour but de mener à une certaine modernisation d’un aspect social, économique ou autre. Maintenant, cette dernière peut être employée pour stopper un processus de modernisation. Pour qu’il ait une mobilisation, il faut une coupure, une segmentation entre deux parties : ici, ULB-McKINSEY et les associations étudiantes. Dans ce billet, J’exposerai les différents points qui me sont apparus importants lors de mes différentes lectures pour comprendre l’organisation des associations étudiantes face au dossier McKinsey-ULB. Tout d’abord, une action est menée afin de répondre aux attentes/buts d’un groupe de personnes. En effet, derrière le message d’un intérêt commun se cache des intérêts individuels. Les intérêts personnels peuvent se détacher du but de la mobilisation collective. La défense d’un but n’est pas toujours d’ordre socio-économique. D’autres buts peuvent intervenir comme politique, même au sein d’associations étudiantes. Un des éléments que nous tenterons de démontrer lors de notre rapport final.  Deuxièmement, à proportion de l’avancée de l’enquête, il a été clair que la grande majorité des personnes mobilisées dans ce dossier étaient des étudiants membres d’association.  La plupart du temps, l’adhésion suppose une engagement individuel, mais pas toujours effectif. Une personne peut si elle le souhaite ne pas participer à une action. En conséquence, elle devra en subir les conséquences, le coût.  Par cela,  nous mobilisons l’hypothèse d’un coût/bénéfice pour chaque membre qui incite les étudiants membres d’une association à participer à la mobilisation. Les coûts peuvent être divers tels que l’exclusion,  les jugements négatifs… Les bénéfices qui influencent la raison de la participation,  peuvent eux être : une certaine reconnaissance, récompense sociale, mais aussi le plaisir d’être présent, de militer, d’être avec ses semblables.  Quatrièmement, pour la pérennité d’une action, il faut que celle-ci ait en son sein des leaders, des meneurs qui orienteront l’action et ses membres et mobiliseront ces derniers. La pérennité d’une action peut être altérée s’il n’y a pas des personnes qui tendent à l’orienter  et rassembler des personnes autour d’un débat. Le leader doit minimiser les coûts et augmenter les bénéfices de la mobilisation des acteurs qui adhèrent à sa/la cause. Il doit faire attention que l’enthousiasme des premiers jours de mobilisation ne s’estompe pas, de dissiper les doutes des membres et d’assurer la victoire à ses membres. L’effet de groupe exerce une grande influence  sur l’individu. Pour augmenter le degré de participation de chaque membre, il faut qu’il y ait une fusion entre tous les membres du groupe, une intimité. L’effet de groupe exerce une grande influence sur chaque individu. Cet effet joue sur le comportement de la personne et son degré de conformité aux idées partagées au sein de l’entité. Les individus se conforment aux normes collectives d’un groupe par la peur d’être exclu dudit groupe.  Pour conclure, les codes concernant la mobilisation sont nombreux. Quelques-uns sont récurrents quelque soit la cause de la mobilisation : intérêt collectif/individuel,  l’adhésion, le coût/ bénéfice, le rôle du/des leader.s, la fusion des membres en une entité et le but.  

 

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