Dans le cadre du cours sur le conflit, notre groupe enquête sur la rivalité entre les associations à but non lucratif et les organismes privés proposant de l’aide humanitaire en utilisant la méthode de l’entretien semi-directif. Pour cela, nous avons dû créer un questionnaire fonctionnel et adapté tout en veillant à rester neutres.

Grâce à la bonne dynamique de notre groupe, cette étape de notre démarche a été assez simple à réaliser. En effet, notre groupe fonctionne très bien, tout le monde est impliqué et sait faire preuve à la fois d’esprit d’équipe lors des rédactions de devoirs, des recherches, des réunions de mises en commun et, d’esprit d’initiative, en organisant et préparant l’entretien qui a été assigné, mais aussi en prenant la liberté d’interroger d’autres personnes, d’aller assister à des conférences sur le sujet etc… C’est ce très bon fonctionnement du groupe qui a permis la création de notre questionnaire sur le modèle d’un brainstorming lors d’une réunion active où tout le monde a pu émettre ses avis et suggestions.

Nous avons décidé de former un questionnaire qui permettrait une interview sur le modèle « de l’entonnoir », c’est à dire partant de questions générales pour mettre en confiance la personne interrogée, tout en obtenant des informations qui pourront êtreutilisées et comparées, avant d’aborder la rivalité en elle même. Pour ces questions plus délicates, il nous a fallu porter une attention toute particulière au vocabulaire et à la formulation employés afin d’aborder le sujet avec tact et diplomatie.

Notre stratégie a été d’utiliser des questions très ouvertes pour laisser à l’interviewé la possibilité de s’exprimer mais nous avions aussi préparé des sous-questions pour nous guider. Celles-ci ont été prévues pour, dans un second temps, pouvoir obtenir un détail spécifique ou pour inciter à développer certains aspects qui seraient omis (volontairement ou non). De cette manière, nous pouvions diriger l’entretien pour obtenir les informations attendues.

Notre questionnaire a été construit de façon logique : tout d’abord nous avons formulé des questions générales à poser aux deux types d’acteurs puis nous avons préparé des questions spécifiques à chaque type d’association concernant leur point de vue sur le différend et sur l’acteur rival, enfin, nous avons conclu par des questions particulières à Service Volontaire International et à Project Abroad sur le conflit ouvert qui les a opposés en justice.

Actuellement, nous avons mené deux entretiens durant lesquels nous avons pu mettre en application notre questionnaire. Les deux entretiens se sont bien déroulés et nos questions nous ont permis d’obtenir toutes les informations désirées. L’interviewée représentante de l’organisme privé Project Abroad a d’ailleurs salué notre questionnaire en soulignant la construction judicieuse de celui-ci qui a permis la fluidité de l’entretien. Nous avons seulement pu remarquer lors de la première interview auprès d’une représentante de l’association à but non lucratif Javva que quelques-unes de nos questions étaient redondantes : en effet nous n’avions pas à les utiliser car l’interviewée avait déjà répondu lors des questions précédentes. Malgré tout, nous avons globalement pu constater sur le terrain l’efficacité de notre questionnaire ; un succès à confirmer cependant avec les futurs entretiens et lors des mise en commun et confrontation des informations obtenues.