(GROUPE 9) BILLET INDIVIDUEL – DISSE GENICOT
Réaliser un travail scientifique n’est jamais chose facile surtout lorsqu’on ne maître pas ses grands principes. Dans le cadre du cours de méthodes d’enquête de terrain, nous sommes amenés à faire un travail de groupe portant sur la thématique de conflit afin de s’habituer à l’exercice.
Dans cette optique, nous avons porté notre choix sur un sujet qui fait couler aussi bien beaucoup d’encre que de salive, à savoir la rivalité qu’il y a entre les entreprises privées qui proposent du volontourisme et les dispositifs d’aide humanitaire traditionnelle. Concernant le choix du sujet, ce dernier a été choisi via un vote par trois voix contre une, le vote étant secret nous ne dévoilerons pas qui a voté quoi, mais vous l’aurez compris notre dynamique groupe comprend quatre membres.
Pour réaliser ce travail, nous avons mis le focus sur deux types d’organisation qui opèrent dans le secteur humanitaire, l’un à but lucratif et l’autre à but non lucratif. La taille de notre échantillon ne faisant que quatre sujets, nous avons privilégié une analyse qualitative. Et dans ce domaine, l’entretien individuel est la méthode la plus utilisée compte tenu de sa simplicité de mise en œuvre. La première étape d’élaboration du questionnaire s’est faite sans difficulté apparente, nous sommes partis d’une série des questions que l’une de membres aurait trouvée sur internet et que nous avions adapté par la suite. En vue d’atteindre nos objectifs, le questionnaire est adapté en fonction du type d’organisme, mais l’ossature des questions reste la même.
La prise de contact ou la sollicitation d’un entretien auprès de ces organismes fut notre deuxième étape. Étant donné que nous travaillons en synergie, deux binômes ont été constitué afin de remplir cette tâche relativement simple pour certains et pas très évidente pour d’autres. En effet, mes premières tentatives pour obtenir un rendez-vous avec un représentant de Project Abroad, un organisme à but lucratif, se sont soldées par un échec. Mon courriel était-il mal rédigé ? Je n’aurais pas dû utiliser le mot conflit dans mon premier mail ? Ces questions restent entières.
Plus important, nous avons pu arranger un rendez-vous, je dirai plutôt un entretien via Skype avec une représentante française de Project Abroad étant donné qu’il y a aucune personne habilitée à nous répondre au nom de cette entreprise en Belgique. Notre entretien s’est plutôt bien passé dans l’ensemble, mais il nous reste encore deux autres entretiens à réaliser. Pour revenir à l’entretien réalisé par le binôme dont je fais parti, nous avons eu un retour positif sur la forme, c’est-à-dire la qualité du questionnaire, mais aussi sur le fond en épargnant aucun sujet polémique.
A propos des sujets polémiques qui portent sur une affaire de justice, qui fait d’ailleurs écho à la thématique de conflit que nous traitons, opposant Project Abroad à une association à but non lucratif, notre interviewé s’est prêté facilement au jeu en nous répondant sans tabou. A ce sujet, je remercie d’ailleurs ma collègue qui s’est occupée de poser des questions sensibles avec succès. Serait-elle une journaliste qui s’ignore ?
Pour les entretiens déjà réalisés, nous sommes au stade de retranscriptions, un exercice très chronophage. Il ya donc du travail en perspective.