Ce billet présente, selon mon point de vue, les différentes réflexions que nous avons eu sur notre sujet tout en se penchant sur les problèmes m’étant apparus plus compliqués à résoudre et à surmonter lors de l’élaboration de notre travail.

Premièrement, le choix du sujet sur l’importation du conflit israélo-palestinien se fut de manière unanime et sans difficulté. Je fus à l’initiative de cette proposition mais tous les membres du groupe exprimèrent leur intérêt par rapport à ce sujet.

Cependant, notre démarrage fut compliqué, selon moi, car avancer d’une même voix et de manière homogène, à cinq, est particulièrement difficile. En effet, chacun comprend et analyse les choses à sa manière et selon ses centres d’intérêts. Néanmoins, il me semble que notre groupe fait preuve d’une grande communication. Nos discussions peuvent s’éterniser mais nous allons ainsi en profondeur dans les argumentations qui nous amènent à faire certains choix. Effectivement, la deuxième étape importante à laquelle nous furent face est le choix des acteurs que nous allions étudier. Après certaines hésitations sur le choix de communautés, d’associations ou de personnes moins directement « impliquées » dans ce conflit, nous prirent la décision de nous focaliser sur les étudiants de Science Politique, pour des questions principalement de faisabilité et pour ne pas mettre de côté la diversité des représentations existant sur ce sujet.

Ensuite, c’est lors de l’élaboration de notre question de recherche qu’il y eut le plus de discussions. En effet, certains préféraient se concentrer sur les représentations autour du conflit tandis que d’autres voulaient se focaliser sur les facteurs qui amèneraient à de tels discours. La majorité étant davantage favorable à cette dernière idée, nous firent le choix d’analyser la potentielle présence d’une bipolarisation chez les étudiants par rapport à ce sujet et, ensuite, de nous pencher davantage sur les facteurs en jeu. Malheureusement, nous eurent des difficultés à trouver des informations sur ces derniers dans la littérature scientifique. De plus, pouvoir les identifier de manière exhaustive nous paraissait être une tâche difficile et une analyse trop conséquente pour ce travail-ci. De ce fait, nous prirent la décision de nous pencher sur les représentations que les étudiants pouvaient avoir sur le conflit israélo-palestinien, introduisant ainsi une nouvelle question de recherche -ne se basant plus sur les facteurs qui les développeraient. Cependant, la volonté de certains membres du groupe de comprendre d’où proviennent ces représentations fut à nouveau mise en avant et le groupe s’accorda pour au minimum évoquer ceci lors de notre enquête.

Par après, le choix des hypothèses fut et reste encore compliqué pour nous. En effet, la littérature nous a confirmé qu’il existait deux majeures représentations, chacune d’elles se référant à un des « camps » de ce conflit. Nous voulions ainsi confirmer ou infirmer la présence de ces deux types de discours. Cependant, nous nous rendirent compte que nous étions, encore une fois, peut-être trop ambitieux par rapport au travail demandé. De ce fait, nous nous restreignirent à affirmer la présence dominante d’une de ces représentations -celle de l’exceptionnalité de l’État d’Israël.

Finalement, nous furent tous d’accord pour choisir le focus-groupe -précédé d’un questionnaire sélectif- comme méthode car il permet de refléter au mieux la diversité des représentations qui existent sur un sujet.

En conclusion, notre groupe, malgré quelques désaccords, avance ensemble, avec communication, en essayant de prendre les points de vue de chacun en compte.