Groupe 5 – Billet collectif, présentation de la problématique et de la question de rece

Groupe 5 – Billet collectif, présentation de la problématique et de la question de rece

Au sein de l’Université Libre de Bruxelles, l’année scolaire 2016/2017 a été traversée par une crise donnant suite à l’annonce d’un partenariat entre l’établissement et le géant de la consultance, l’entreprise américaine McKinsey. En effet, cette dernière avait pour projet d’installer son siège en Belgique dans le campus de La Plaine en échange du financement de la construction d’un bâtiment de l’ULB et de son établissement pendant 20 ans. Néanmoins cet accord commun imaginé par McKinsey ne fut pas du goût de tout le monde au sein de l’université, avec comme principale voix de protestation certaines associations estudiantines comme le Comac, BEA ou encore l’USE. Différentes critiques se sont fait entendre avec pour principal motif le manque de transparence des deux parties ou encore du rôle d’influence que pourrait avoir une entreprise privée sur une institution publique telle que l’ULB.

Nous avons décidé de focaliser notre travail en méthode de recherche sur la structuration de la mobilisation estudiantine face au partenariat ULB-McKinsey. Notre question de recherche est la suivante : Comment, entre 2016 et 2017, les différentes associations estudiantines de l’ULB se sont-elles mobilisées face au projet de partenariat public-privé « ULB-McKinsey » ?

Pour notre enquête, nous nous restreignons aux associations étudiantes telles que le Bureau des Etudiants Administrateurs, mais aussi les cercles politisés tels que les libéraux ou le COMAC ainsi que l’Union Syndicale Etudiante. L’objectif de notre recherche est de comprendre quels ont été les différents facteurs de mobilisation des étudiants à l’égard de ce possible partenariat. Nous serons amenés à comprendre comment les voix se sont fait entendre, les divergences/convergences d’arguments entre ces associations, le déroulement des Conseils d’Administrations, les différentes incitations à la mobilisation ainsi que les discours.

Nous réaliserons ce travail par le biais d’interview sur base d’un questionnaire avec ces cercles, ce qui nous permettra de récolter des données avec des avis divergents étant donné que tous ces cercles ne suivent pas la même ligne de pensée.

Bibliographie :

Ouvrages scientifiques :

Janvier, R., Lavoue, J., Jezequel. M., Transformer les associations sociales avec les associations, Paris, Desclée de Brouwer, 2013, p. 252.

 

Cefaï, D., Pourquoi se mobilise-t-on ? Les théories de l’action collective, Paris, La Découverte, 2007.

Fillieule, O., Mathieu, L., Péchu., C., Dictionnaire des mouvements sociaux, Paris, Presses de Sciences Po, 2009.

Tarrow, S.G., Power in Movement : Social Movements and Contentious Politics, Cambridge, Cambridge University Press, 2011 (3rd ed.).

Sommier, I., Fillieule, O., Agrikoliansky, E., Penser les mouvements sociaux. Conflits sociaux et contestations dans les sociétés contemporaines, Paris, La Découverte, 2010.

Articles scientifiques :

 

Coser, L. A., « Social Conflict and the Theory of Social Change », The British Journal of Sociology, vol. 8, no. 3, 1957, pp. 197–207.

 

Reynaud E., Olson M., Logique de l’action collective., In: Revue française de sociologie, 1980, 21-3, pp. 451-454.

 

Francisco, R., « Evidence for Collective Action Theory », In Collective Action Theory and Empirical Evidence, New York, Springer New York, 2010, pp. 105-112.

 

Balme R., Mann (Patrice)– L’action collective, Mobilisation et organisation des minorités actives, In: Revue française de science politique, 42ᵉ année, n°6, 1992. pp. 1050-1052.

 

Rennes, Juliette. « Les formes de la contestation. Sociologie des mobilisations et théories de l’argumentation », A contrario, vol. 16, no. 2, 2011, pp. 151-173.

Cefaï, D., « Sociologie des mobilisations collectives et des problèmes publics », Annuaire de l’EHESS, 2012, 492-493.

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