Groupe 5 – Billet personnel – Ophélie Olivier

Groupe 5 – Billet personnel – Ophélie Olivier

Dans le cadre de notre étude portant sur le thème du conflit, et plus particulièrement, concernant le conflit entre la multinationale McKinsey et l’ULB, nous avons décidé d’utiliser comme méthode de collecte de données qualitative, la réalisation d’entretiens. L’objectif de notre étude est de comprendre comment ce conflit a pu être ressenti au sein des associations étudiantes de l’ULB ayant été particulièrement actives dans le débat ULB/McKinsey de 20162017.
Les éléments marquants que j’aimerais mentionner résident dans la réalisation de notre méthode d’enquête. En effet, afin d’étudier ce conflit nous avons décidé de nous baser essentiellement sur des entretiens semi-directifs reposant sur une grille d’entretiens relativement souple et qui pouvant être remodelé en fonction des conditions d’interaction avec l’enquêté. Pour ce faire, nous avons dû dans un premier temps sélectionner les cas d’études nécessaires à notre étude. Les acteurs pertinents pour répondre à nos questions sont les représentants des associations étudiantes de l’ULB et plus particulièrement les associations ayant été particulièrement actives en 2016 et 2017 lors du débat porté au sein de l’ULB (environ 2 étudiants par association). Les entretiens visent à recueillir les données principales utiles à notre enquête et permettront de déceler les motifs de mobilisation de ces associations.
L’obtention d’un entretien n’est pas chose facile, nous avons pu nous en rendre compte assez rapidement. En effet, le temps de l’enquête est précieux, il est donc important de soigner notre première impression à travers les messages ou mails envoyés (l’objectif, les attentes et le contexte doivent être clairement énoncés). Nous nous sommes heurtés à un problème auquel nous n’avions pas pensé. La conflit McKinsey/ULB n’est pas un sujet dont aiment parler les différentes associations. Nous avons eu du mal à obtenir un contact avec toutes les associations. Un autre problème que j’ai pu remarquer, c’est que les associations étudiantes répondent plus aisément sur la page Facebook de l’association ou encore sur les groupes Facebook d’étudiants que par mails. Mon rôle était essentiellement de prendre contact avec les différents interviewés. Il convient de remarquer que le temps d’une interview peut varier en fonction de la personne. Nous avons donc prévu au minimum une heure par entretien maximum afin de ne pas devoir écourter trop vite l’entretien s’il s’avère fructueux. L’endroit le plus approprié pour réaliser l’interview est le bureau de l’association, c’est un endroit où ils se sentent plus à l’aise. Les personnes représentantes des associations n’ont peut-être pas vécu le conflit personnellement ou bien ne se souviennent pas de certaines choses il faut aussi en être conscient. Ce genre d’entretiens semi-directif nous montre la difficulté à laquelle il faut être capable de rebondir assez aisément sur les réponses de l’intéressé. Il eut été utile de reprogrammer les RDV de nombreuse fois, s’armer de patience et faire preuve de flexibilité. Dans notre cas, il eut été utile également de séparer les jours de RDV des associations afin que deux personnes d’associations différentes ne soient pas réalisées le même jour, ce qui évite le risque, pour nous, de mélanger les arguments ou les faits.
À ce stade, nous sommes encore à la réalisation des interviews et des retranscriptions. Un exercice chronophage, mais néanmoins utile pour la suite de l’enquête.

Laisser un commentaire